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Sidwaya N° 7453 du 5/7/2013

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237e anniversaire de l’indépendance des Etats-Unis - «Que le Burkina Faso reste un havre de tolérance», dixit Thomas Dougherty
Publié le vendredi 5 juillet 2013   |  Sidwaya


Thomas
© Autre presse par DR
Thomas Dougherty, ambassadeur des Etats-Unis au Burkina


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L’ambassade des Etats-Unis au Burkina Faso a célébré, le mercredi 3 juillet 2013 à Ouagadougou, le 237e anniversaire de l’indépendance de ce pays. L’ambassadeur Thomas Dougherty, en fin de mission a fait le bilan de la coopération bilatérale et émis des vœux à l’intention du Burkina.


Avec un jour d’avance, les Américains vivant au Burkina Faso ont commémoré, avec de nombreux invités, le 237e anniversaire de l’indépendance de leur pays. Les membres du corps diplomatique accrédités à Ouagadougou, des autorités politiques, administratives et militaires, des hommes d’affaires, des amis des Etats-Unis… ont marqué leur sympathie avec cette nation, première puissance du monde.
Après la visite des stands d’exposition de l’association commerciale américano-burkinabè, le passage de la bannière étoilée portée par le détachement du corps des Marines, l’exécution des hymnes nationaux des deux pays, l’ambassadeur Thomas Dougherty a livré un message. Il a indiqué « le 4 juillet est une occasion pour nous Américains de réfléchir aux nombreuses valeurs que nous devons au génie de nos pères-fondateurs qui, en 1776, ont créé un gouvernement du peuple, pour le peuple et par le peuple ».
Le 4 juillet de chaque année, les Américains réfléchissent en effet aux libertés politiques et économiques héritées et précieusement entretenues. Ils se remémorent également les nombreux sacrifices que d’autres ont consentis afin de protéger et de préserver leur droit inaliénable de vivre, en tant que peuple libre et démocratique. « Je sais que le peuple burkinabè partage ces mêmes valeurs et, comme nous, aspire à la démocratie, à la prospérité et à la sécurité », a soutenu M. Dougherty.
Sur le départ après trois ans de séjour au Burkina Faso, il a confié : « il m’est impossible d’imaginer un autre poste diplomatique qui me donne autant de satisfaction ». Entre autres raisons, le diplomate a souligné avoir eu la chance de prendre ses fonctions à un moment où les activités bilatérales atteignaient un niveau et une qualité sans précédent.

240 millions de dollars investis en 2013 au Burkina Faso

Par exemple, a-t-il rappelé, cette année, le gouvernement américain a investi plus de 240 millions de dollars au Burkina Faso, que ce soit pour le Millennium challenge corporation, les programmes de l’USAID, la coopération militaire, ou les programmes d’échange. Le chef de mission diplomatique du « pays de l’Oncle Sam » s’est réjoui de l’ambiance et de la qualité du travail avec le personnel de l’ambassade et les organismes partenaires. « Avant tout, j’ai eu la chance de faire la connaissance du très remarquable peuple du Burkina Faso. Les nombreuses marques quotidiennes et individuelles de gentillesse de la part de citoyens de tous horizons nous ont profondément émus, ma famille et moi, et nous ont permis de comprendre pourquoi on nomme le Burkina Faso, le pays des Hommes intègres », a déclaré Thomas Dougherty. Il a émis des vœux pour ce pays qui lui est cher. « Que le Burkina conserve précieusement la stabilité qui est sienne. Qu’il reste un havre de tolérance, de dialogue et de paix. Qu’il maintienne ce rôle admirable de médiateur régional et de sage sur le continent », a formulé le représentant de la grande puissance mondiale. En outre, il a souhaité que l’ensemble des Burkinabè – membres du gouvernement, société civile et citoyens, avec un accent particulier sur la jeunesse – poursuivent leurs efforts en vue d’asseoir fermement les principes démocratiques.

Des institutions fortes qui demeurent, au-delà
des individus

L’ambassadeur américain a souhaité que le « pays des Hommes intègres » renforce ses institutions qui sont les gages de cette stabilité, de sorte qu’elles recueillent l’adhésion et la confiance de tous. Qui plus est, il a émis le vœu que les gouvernants accordent davantage de place à la jeunesse, afin de la préparer à assumer les rênes du pays, le moment venu. Car, a-t-il expliqué, « faire le pari du renouvellement, c’est investir dans l’avenir, c’est faire confiance à nos enfants et miser sur eux. Mettre en place des institutions fortes qui demeurent au-delà des individus, c’est faire preuve de clairvoyance en inscrivant son action dans la durée ». Par ailleurs, Thomas Dougherty a évoqué la récente tournée du président américain, Barack Obama en Afrique, et son discours tenu à l’Université de Cape Town en Afrique du Sud. Citant le locataire de la Maison-Blanche, il a dit que l’Amérique est impliquée en Afrique depuis plusieurs décennies, mais tend maintenant à aller au-delà de la simple assistance pour s’engager dans un nouveau modèle de partenariat, un partenariat d’égal à égal.
La coopération avec les pays du continent noir est basée sur les opportunités (santé, sécurité alimentaire, énergie, agriculture, transports et commerce), la démocratie et la paix. Ce sont exactement les domaines du partenariat avec le Burkina Faso. Le président Obama a aussi abordé le renforcement des capacités des populations, à savoir, la recherche et la consolidation de la paix en Afrique. Il a fait remarquer qu’aussi longtemps que l’Afrique continuera à être ravagée par les guerres et l’instabilité, les opportunités et la démocratie ne pourront s’enraciner. Il a cité le cas spécifique du Mali où les pays d’Afrique de l’Ouest se sont engagés pour maintenir la paix et le Mali amorce actuellement sa reconstruction. En rapport avec cela, a soutenu le représentant du président américain, le Burkina Faso mérite des éloges pour ses contributions à la médiation au Mali et aux missions de maintien de la paix au Darfour, en Guinée-Bissau, et ailleurs.
Last but not the least, tenant compte de la tradition burkinabè, sur un ton décontracté, Thomas Dougherty a demandé « la moitié de la route, tout en gardant bien évidemment l’autre moitié, pour revenir un jour ».

Bachirou NANA

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