Ouagadougou - En prélude à la fête du travail célébrée dimanche, la Confédération syndicale burkinabè (CSB) a lancé vendredi, à Ouagadougou, les activités du « week-end du travailleur », et ce, jusqu’au 2 mai prochain, a constaté l’AIB.
Cette activité qui se déroule dans le cadre de la commémoration de la fête du travail le 1er mai 2016, se penche sur le thème : « Quelles relations entre partenaires dans le contexte actuel du Burkina Faso ».
Pour le secrétaire général de la Confédération syndicale burkinabè, Olivier Guy Ouédraogo, le « week-end du travailleur » est une initiative pour promouvoir la communication entre les travailleurs.
Ce concept, a-t-il précisé, « regroupe les travailleurs, le gouvernement et le patronat autour de certains thèmes qui visent à consolider le dialogue social et de surtout faire avancer la cause du travailleur social ».
La promotrice de l’activité, Thérèse Damani/Coéfé, a soutenu que le « week-end du travailleur » est un cadre de dialogue pour sortir de la crise dans le monde du travail» faisant allusion aux différentes revendications des travailleurs.
Le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Clément Sawadogo, patron du « week-end du travailleur », après avoir salué l’initiative a souhaité « bon vent » pour sa pérennisation.
Pour M. Sawadogo, cet évènement s’inscrit dans la consolidation du dialogue sociale au Burkina Faso.
« C’est une bonne activité qui apporte un plus à la manière dont la fête du 1er mai est célébrée par les travailleurs de notre pays », a-t-il dit.
Il a ajouté que « c’est l’occasion pour les travailleurs de réfléchir sur l’avenir du travail, sur les conditions à réunir pour que les travailleurs s’épanouissent davantage, mais aussi sur le partenariat, le dialogue social, gage de paix social dans notre pays, sur les questions ayant trait à l’insertion des jeunes dans l’activité du travail ».
Agence d’Information du Burkina