Le président Kaboré envisage la piste des TIC pour le développement

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Publié le vendredi 29 avril 2016 | Sidwaya

© Présidence par D.R
13e sommet de l`OCI : le président du Faso fait le bilan de sa participation
Vendredi 15 avril 2016. Ouagadougou. Aéroport international. Le président du Faso, Roch Kaboré, a fait le bilan de sa participation au 13e sommet de l`Organisation de la coopération islamique (OCI) à son retour au Burkina

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu, le jeudi 28 avril 2016 à Kosyam, le directeur du bureau de développement des télécommunications de l’Union internationale des télécommunications (UIT), Brahima Sanou. L’utilisation des Technologies de l’information et de la communication (TIC) était au cœur des échanges entre les deux hommes.

Le chef de l’Etat burkinabè s’est engagé à utiliser les Technologies de l’information et de la communication (TIC) pour la mise en œuvre de son programme de développement. C’est la substance de l’information qu’a livrée, le directeur du bureau de développement des télécommunications de l’Union internationale des télécommunications (UIT), Brahima Sanou, à l’issue d’une audience avec le président du Faso, ce jeudi. « Nous avons parlé des TIC pour le développement. Comment utiliser les TIC dans la santé, dans l’éducation, dans l’agriculture et le commerce», a-t-il indiqué. Roch Marc Christian Kaboré a insisté sur l’éducation, a relevé le représentant de l’UIT, car c’est à travers la connaissance que l’on peut résoudre de nombreux problèmes. A ce niveau, les choses semblent avancées, à écouter M. Sanou, « Nous sommes en train de discuter d’un projet sur le e-éducation et comment est-ce que l’on peut utiliser les TIC dans l’éducation », a-t-il déclaré. Il a aussi précisé que le président Kaboré s’est intéressé à la santé, l’agriculture et le commerce. A ce niveau, Brahima Sanou a laissé entendre que son organisation verra dans quelle mesure, elle pourra venir en aide au Burkina Faso dans l’utilisation des TIC pour le développement parce que ces outils sont beaucoup plus faits pour les pays les moins avancés que les plus RICHES. « Les TIC peuvent permettre aux pays démunis de pouvoir atteindre les objectifs du point de vue santé, éducation et commerce beaucoup plus rapidement et à moindre coût », a-t-il argumenté. Le directeur du bureau de développement des télécommunications de l’UIT , a en outre, indiqué qu’à l’ère des TIC, la matière de base n’est plus une grande entreprise avec de grandes machines mais plutôt, la connaissance humaine. Par conséquent, le Burkina Faso est assez bien placé pour pouvoir en profiter, a-t-il rassuré.

Abdoulaye BALBONE