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© aOuaga.com par Séni Dabo
Mariages forcés et contraception au Burkina : Amnesty international fait un état des lieux Mardi 26 avril 2016. Ouagadougou. Hôtel Royal Beach. Amnesty international a présenté son rapport intitulé "Contraintes et privées de droits : mariages forcés et barrières à la contraception au Burkina Faso" au cours d`une conférence de presse |
La dérive des mariages forcés, cette pratique qui met des milliers de jeunes femmes en danger. « Il faut endiguer ce phénomène qui touche l'Afrique de l'Ouest », voilà le message d'Amnesty international dans un rapport qui vient de paraitre. L'organisation de défense des droits de l'homme met l'accent sur le Burkina Faso. Les autorités burkinabè avancent dans le bon sens mais il reste encore beaucoup de travail pour sortir les victimes de la violence et leur donner accès à la contraception. Notre invité, Kiné-Fatim Diop, du bureau Afrique d'Amnesty international.
« Au Burkina Faso où Amnesty a pu rencontrer plusieurs filles qui ont été victimes de mariages forcés et précoces, et qui ont fui, une femme sur deux est mariée avant l’âge de 18 ans et dans des régions comme la région du Sahel, plus de 110% des femmes sont mariées avant l’âge de 18 ans. Amnesty a eu à rencontrer des filles comme une jeune fille de 13 ans qui avait été mariée de force, elle a fui le mariage forcé et précoce. Elle avait été mariée à un homme âgé de 70 ans qui était déjà polygame, elle a dû marcher 170 km pour échapper à ce mariage forcé et précoce. »
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