Plusieurs chefs militaires refusent toujours de répondre à la convocation du juge du tribunal militaire. Et ce, pour la seconde fois consécutive.
Les enquêtes pour faire la lumière sur les événements du coup d’Etat manqué de septembre 2015, se poursuivent. Dans ce cadre, nul n’est épargné, mêmes les hauts gradés de l’armée burkinabè. Convoqué par le juge en charge du dossier du putsch avorté perpétré par l’ex- RSP, ces derniers ont refusé de répondre à la convocation du juge, la deuxième du genre.
La semaine dernière déjà, la première convocation devant les juges militaires, a tout simplement été ignorée par les intéressés. La seconde convocation qui était pour ce mercredi 27 avril, a été celle-là aussi, ignorée.
Ces membres de la hiérarchie militaire sont soupçonnés d’avoir un lien avec le putsch manqué. Au nombre de ces derniers, on cite : les officiers supérieurs comme le chef d’état-major général des armées, le général Pingrenoma Zagré, le patron de la gendarmerie, le colonel Tuandaba Coulibaly, et le directeur général de la Police nationale, le commissaire Lazare Tarpaga, le chef d’état-major de l’armée de terre, le colonel-major Raboyinga Kaboré, le chef d’état-major de l’armée de l’air, le colonel-major Gustave K. Palenfo, et le secrétaire général du ministère de la Défense, le colonel-major Alassane Moné.
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