La fédération des élèves et étudiants sankaristes (FEDES) a plaidé mercredi pour l’érection d’un monument à Ouagadougou au nom de l’ex-président Thomas Sankara dans le but de perpétuer sa mémoire, face à la presse.
La FEDES qui dit "œuvrer pour la restauration, la perpétuation de la mémoire et la réhabilitation" du chef de la révolution d’août 1983, Thomas Sankara, entend introduire auprès de la présidence burkinabè, "une requête dès lundi pour demander qu’un monument soit érigé (à son nom) dans l’un des plus grands carrefours de Ouagadougou", selon son président Issaka Ouédraogo.
La fédération souhaite que ce monument soit baptisé "Monument de l’intégrité et de la liberté" pour faire honneur à l’ex-président et ceci "en reconnaissance à l’insurrection (des 30 et 31 octobre 2014) et la résistance contre le coup d’Etat" du 16 septembre 2015, "rendues possibles grâce à la soif exacerbée de justice, de démocratie, liberté avec pour gage le sursaut patriotique du peuple guidé par l’esprit de Thomas Sankara".
Par ailleurs, ces élèves et étudiants qui se réclament de l’idéologie de l’ex-président Sankara, interpellent la justice "quant à la suite à donner aux dossiers de crimes de sang et économique pendants en justice en l’occurrence ceux de Thomas Sankara, le journaliste d’investigation Norbert Zongo, les martyrs de l’insurrection et du coup d’Etat".
Décédé en 1987 à la suite d’un coup d’Etat perpétré par l’un de ses plus proches collaborateurs, le capitaine Blaise Compaoré actuellement en exil en Côte d’Ivoire, l’esprit du chef de la révolution d’août 1983, Thomas Sankara ne cesse de planer sur la vie socio-politique du pays.
DZO