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Ecole normale supérieure de Koudougou : Les stagiaires demandent la tenue diligente des examens pratiques
Publié le jeudi 28 avril 2016  |  Sidwaya




La délégation générale élue des élèves-stagiaires de l’Université de Koudougou ont organisé une conférence de presse, le mercredi 27 avril 2016 à Ouagadougou. Elle a exprimé son mécontentement du retard dans l’organisation des examens finaux des élèves professeurs.

Les stagiaires de l’Ecole normale supérieure de l’Université de Koudougou (ENS/UK) broient du noir. A cet effet, la délégation générale élue dudit établissement d’enseignement supérieur a exprimé son mécontentement au cours d’une conférence de presse, le mercredi 27 avril 2016 à Ouagadougou. Le principal problème des stagiaires est la tenue à bonne date des examens finaux, c’est-à-dire avant les vacances, ont-ils dit aux journalistes. Le délégué général élu, Salif Nignan, a révélé que la direction de l’ENS/UK n’a pas été, jusqu’à ce jour, en mesure de leur indiquer la date des examens pratiques, hormis pour les établissements situés dans les villes de Ouagadougou et Koudougou. « On nous dit que c’est un problème de moyens, pourtant le président de l’Université de Koudougou a affirmé sur la radio nationale qu’il a pu économiser 100 MILLIONS de F CFA en réduisant à une seule les visites de classe », s’est plaint M. Nignan. Il a dit ne pas comprendre pourquoi la seule visite ne peut pas toujours être organisée dans les meilleurs délais. C’est pourquoi, selon eux, la grogne des stagiaires se justifie par le fait que seule la réussite à l’examen pratique leur permettra d’être certifiés. Et tout retard enregistré jouera évidemment sur leur carrière. Ils ont lancé un appel aux autorités de prendre les mesures idoines pour le déroulement des examens finaux avant les vacances scolaires. Que pensez-vous du recrutement des 4200 jeunes de niveau BAC+2 pour le postprimaire ? Les animateurs de la conférence de presse ont déclaré ne pas être contre le principe du recrutement. Mais sceptiques quant aux mesures d’accompagnement. « La motivation est insuffisante, tout comme la durée de leur formation », ont-ils déploré tout en disant craindre que la mesure n’entraîne plutôt une régression de la qualité de l’enseignement. « Autant qu’en médecine, une erreur dans l’enseignement est fatale », a conclu M. Nignan.

Fabé Mamadou OUATTARA
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