Ouagadougou – L’opposition politique burkinabè a décidé mardi «de renouer le contact» avec l’Union d’action syndicale «dans le sens de la défense des intérêts généraux des Burkinabè», a constaté l’AIB.
«Il était important de renouer le contact établi en son temps et de reprendre le fil des échanges (…), pour voir dans quelle mesure, les analyses, les observations, les visions et les actions peuvent converger dans le sens de la défense des intérêts généraux des Burkinabè», a affirmé, mardi, le chef de file de l’opposition politique burkinabè, Zéphirin Diabré.
M. Diabré s’exprimait lors d'une visite à l’Union d’action syndicale (regroupant les principales centrales syndicales burkinabè).
Opposition, syndicats et organisations de la société civile ont grandement contribué à l’avènement de l’insurrection populaire d’octobre 2014, ayant démis le président Blaise Compaoré de ses fonctions.
Zéphirin Diabré, candidat malheureux à la présidentielle de novembre 2015, a assuré à l’UAS le «soutien plein et entier de l’opposition, comme ce fut le cas dans le passé, dans toutes les initiatives (entrant) dans le cadre de la défense des intérêts des Burkinabè».
Selon le président du mois de l’UAS, Augustin Blaise Hien, «l’opposition et les syndicats restent des partenaires sur un front social que nous avons tous besoin de construire».
«Nous vous approcherons chaque fois que nos visions se croiseront pour un Burkina meilleur», a-t-il ajouté.
Pour le secrétaire général de la Confédération général du travail du Burkina (CGT-B), Bassolma Bazié, «le mouvement d’action syndical se fera le devoir de dire la vérité aux gouvernants ou aux opposants qui veulent eux aussi conquérir le pouvoir».
«Si vous êtes dans le bons sens, nous vous suivrons. Mais si vous êtes dans le mauvais sens, nous nous ferons le devoir légitime et historique de vous interpeller et même de taper sur la table», a-t-il martelé à l’endroit du pouvoir et de l’opposition.
Agence d’Information du Burkina
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