Décentralisation au Burkina : le rapport provisoire évalué

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Publié le mardi 26 avril 2016 | Sidwaya

Le ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure a organisé, le jeudi 21 avril 2016 à Ouagadougou, un atelier pour l’évaluation finale du rapport provisoire du Cadre stratégique de mise en œuvre de la décentralisation (CSMOD).

Les acteurs de la décentralisation ont évalué le rapport provisoire du Cadre stratégique de mise en œuvre de la décentralisation (CSMOD), en vue de l’améliorer et éventuellement de le valider. C’était le jeudi 21 avril 2016, à Ouagadougou, au cours d’un atelier. Selon le secrétaire général du ministère en charge de la décentralisation, Désiré Sawadogo, le rapport révèle de nombreux acquis engrangés par le CSMOD en 10 années de mise en œuvre. Au nombre de ces acquis, le secrétaire général a mentionné l’adoption des textes d’application du code général des collectivités territoriales par le gouvernement en vue d’améliorer la gouvernance locale. Il a également évoqué les activités de sensibilisation menées auprès des populations pour leur permettre de s’approprier le processus de décentralisation. « Nous notons avec satisfaction la prise des décrets de transfert de tous les 11 blocs de compétences aux communes et de 10 blocs de compétences aux collectivités territoriales », s’est-il réjoui. M. Sawadogo a déclaré qu’en matière de renforcement des capacités locales, le gouvernement a doté l’ensemble des collectivités territoriales de siège. Et d’ajouter que des formations ont été réalisées au profit des élus locaux et du personnel d’administration des collectivités pour améliorer les prestations et le niveau de débats lors des sessions de conseils de collectivités territoriales. De l’avis du secrétaire général, le programme a permis de doter les communes rurales de plans communaux de développement et les régions de plans régionaux de développement. Quoique satisfait des résultats obtenus grâce à la mise en place du programme, il a confié que quelques défaillances ont été constatées. « Comme la plupart des programmes, le CSMOD a connu des difficultés d’encadrement », a-t-il déploré. En outre, Désiré Sawadogo a indiqué que la capacité de certains acteurs à s’approprier le programme et l’allègement de certaines procédures sont des points qu’il faut réorienter, afin de mieux prendre en compte les réalités locales. Il a espéré que cet atelier permette d’améliorer le cadre d’intervention des acteurs pour qu’au niveau local, les populations sentent un résultat positif à travers l’action des élus.

Nadège YAMEOGO