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Politique : l`AJIR face à la presse Lundi 25 avril 2016. Ouagadougou. Les premiers responsables de l`Alliance des jeunes pour l`indépendance et la république (AJIR) ont animé une conférence de presse sur les élections municipales du 22 mai prochain et l`actualité socio-politique nationale |
L’Alliance des jeunes pour l’indépendance et la République (Ajir) était face à la presse ce lundi 25 avril 2016 à Ouagadougou. Il s’est agi pour Adama Kanazoé, président du parti et ses camarades, d’évoquer leur participation aux élections municipales du 22 mai prochain et aussi de livrer sa lecture de l’actualité politique et sociale du Burkina Faso.
Après une analyse de sa première expérience électorale qui a eu lieu dans un contexte post-insurrectionnel, le jeune parti que dirige Adama Kanazoé prend désormais la résolution de construire de façon structurelle, « un appareil politique dimensionné » pour mieux aborder les échéances électorales de 2020. A la lumière de résultats « satisfaisants » enregistrés dans certaines communes et certains arrondissements aux dernières législatives, l’Ajir décide d’être présente aux élections municipales du 22 mai. Dans ce cadre, l’Ajir, qui a dernièrement rejoint officiellement l’Alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP), veut être sur la ligne de départ de deux manières.
Le parti entend présenter des listes Ajir composées à 100% de candidats issus de sa base. Notamment dans le Kadiogo et dans l’Oubritenga. D’autre part, le parti compte présenter des listes communes avec des partis membres de l’APMP dans le Houet et dans deux communes de l’Oubritenga (Zitenga et Absouya) avec le Mouvement pour le peuple et le progrès (parti au pouvoir).
Au moment où l’actualité nationale est marquée par une pression sociale, un regain d’actes d’incivisme et le décryptage de la gestion de la Transition, Adama Kanazoé et les siens en appellent à un sursaut patriotique de la part de chaque Burkinabè afin de placer l’intérêt supérieur de la nation avant toute chose.
Pour M. Kanazoé, « le MPP n’est pas un parti infréquentable pour qu’on accuse tous ceux qui le rejoigne de mauvais ». Adama Kanazoé ne comprend pas pourquoi certaines personnes veulent juger le MPP à priori alors que ce parti a mené avec l’opposition burkinabè, le combat de la fin du règne du pouvoir de Blaise Compaoré. « Est-il mauvais d’être au pouvoir ? », se demande-t-il.
Adama Kanazoé estime par ailleurs, que « si les revendications des différents syndicats et corporations sont légitimes et tout à fait compréhensibles eût égard à plus de deux décennies de disettes, il n’en demeure pas moins vrai que leur satisfaction devra s’inscrire dans une approche planifiée ».
Le président de l’Ajir justifie son propos par le fait que « les ressources du Burkina sont limités, la croissance économique plombée sur les deux dernières années et qu’il est urgent pour l’Etat de financer l’économie afin de booster structurellement la croissance ». Et de conclure que « tout doit se faire dans le dialogue ».
Abel Azonhandé
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