Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a signé une convention de coopération avec le Parti du congrès national (PCN) du Soudan, le vendredi 22 avril 2016, à Ouagadougou. A travers cet acte, les deux structures entendent contribuer à l’union et à la prospérité de l’Afrique.
Dans le but de renforcer les liens d’amitié et de fraternité entre les peuples soudanais et burkinabè dans leur « lutte pour le progrès et la dignité africaine », le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), parti au pouvoir au Burkina Faso et le Parti du congrès national (PCN), parti au pouvoir au Soudan, veulent travailler ensemble. Pour cela, les deux structures ont signé une convention de coopération à Ouagadougou, le 22 avril 2016. La convention s’articule autour de neuf points essentiels. Il s’agit de la création d’un mécanisme actif chargé de la coordination des positions politiques des deux structures, de la création d’un comité conjoint pour veiller au développement des relations entre elles, de la coopération entre le secrétariat des femmes et des jeunes ainsi que leurs institutions économiques, des visites entre les deux partis et une coopération dans le domaine de la formation des cadres. L’on note aussi la promotion de la coopération économique entre le Burkina Faso et le Soudan, l’encouragement des deux gouvernements à développer et à exécuter les accords signés entre eux et l’ambition de travailler ensemble pour consolider le rôle des partis politiques africains afin d’assurer la solidarité et l’unité des institutions.
Pour la signature de cette convention, la partie burkinabè était conduite par le premier vice-président chargé de l’orientation politique et président par intérim du MPP, Salifou Diallo et celle du Soudan par le secrétaire adjoint du secrétariat des affaires africaines du PCN, Seif Al-Islam Khalid Omer.
A entendre les signataires de la convention, cette collaboration a été facilitée par la similitude de visions entre les deux partis, notamment sur la démocratie, la justice sociale, le progrès économique et la paix.
A l’issue de la signature de la convention, les deux partis ont convenu, séance tenante, de se rencontrer périodiquement pour échanger leurs expériences.
Daniel ZONGO