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Sidwaya N° 7451 du 3/7/2013

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Point de presse de l’ONEA : les performances, les atouts et les limites de l’entreprise exposés
Publié le jeudi 4 juillet 2013   |  Sidwaya


Point
© Sidwaya par DR
Point de presse de l`Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA)
Mardi 2 juillet 2013. Ouagadougou. Les premiers responsables de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA), ont animé un point de presse.


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Les premiers responsables de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA), ont animé un point de presse, le mardi 2 juillet 2013 dans la salle de conférence de la direction générale de la coopération internationale à Ouagadougou. Il s’est agi au cours de ces échanges avec les hommes de médias, de dresser le bilan de l’entreprise au cours de l’année 2012, ainsi que ses perspectives en matière d’accès à l’eau potable et l’assainissement en milieu urbain.

La nationale des eaux se porte bien. C’est du reste la conclusion que l’on peut tirer après ce point de presse. En effet, c’est après avoir reçu l’onction du comité de supervision des activités composé des représentants du gouvernement, des partenaires techniques et financiers, des ONG, de la société civile, des collectivités… qu’est intervenu cet échange avec les journalistes. Dans sa déclaration liminaire, le secrétaire général de l’ONEA, Dieudonné Sawadogo, qui représentait son directeur général empêché, a indiqué que le plan stratégique de l’office à l’orée 2015 est « d’être une entreprise de référence dans le secteur de l’approvisionnement en eau potable et assainissement en Afrique, engagée dans l’innovation au service du client ». Et en termes d’innovations aux cours de 2012, « l’ONEA a cherché et trouvé des solutions pour faciliter le processus de paiement des factures et améliorer la satisfaction du client en signant des contrats de prestation de services avec des opérateurs privés que sont Airtel Burkina, Banking services payment (BSP) et Cellular system international (CSI)/ Wari ». Ces contrats qui étaient au départ des tests s’avèrent aujourd’hui concluants à en croire le conférencier qui indique par ailleurs que les actions de ces partenaires seront plus accrues dans les jours à venir pour une satisfaction des consommateurs.
S’appuyant sur des chiffres fort illustratifs, M. Sawadogo a prouvé la bonne santé de son entreprise en fin 2012. Un taux d’exécution de 101% en termes d’augmentation de capacité de stockage, 89% d’augmentation de la longueur du réseau, 71% d’augmentation de la capacité de production … pour ce qui concerne l’eau potable. En matière d’assainissement des eaux usées et excréta, on note 111% le taux d’exécution des ouvrages d’assainissement scolaires et publics, 82%, le nombre de plan stratégiques d’assainissement. Tous ces chiffres se référant aux objectifs du plan stratégique 2011-2015 de l’entreprise. A l’issue de cet exposé, les interrogations des journalistes ont porté entre autres sur les difficultés éventuelles de l’entreprise, la phase II du projet Ziga, l’extension du réseau aux quartiers périphériques de la ville de Ouagadougou, la nouvelle tarification que feront les partenaires privés de l’ONEA ainsi qu’aux conditions d’adduction d’eau potable dans les communes.
Bien que la nationale des eaux se porte bien, cela ne la met pas à l’abri de toute difficulté. Ainsi, le conférencier, appuyé de ses directeurs techniques notent des difficultés liées aux centres déficitaires telle Ouahigouya, Pouytenga, Koupéla, Gorom-Gorom dont la faiblesse des ressources en eau souterraine oblige la nationale des eaux à faire recours aux eaux de surface pour couvrir les besoins, l’impossibilité de l’entreprise à atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement en matière d’assainissement, la difficulté de mobilisation des ressources ainsi que la satisfaction du client qui demeure une quête permanente. Parlant de la phase II du projet Ziga, M. Sawadogo indiquera que la capacité de ce barrage qui est à 2 millions 30 mille m3 à ce jour, verra ses capacités augmentées par anticipation (2014 au lieu de après 2015 comme cela était initialement prévu) au regard de la croissance démographique de la ville de Ouagadougou. Toute chose qui répond au souci d’extension du réseau aux quartiers périphériques de la ville. S’exprimant sur la nouvelle tarification qu’apporteront les opérateurs privés, le directeur de l’exploitation Moumouni Sawadogo rassure : « l’ONEA ne percevra pas une somme plus que ce qui est sur la facture ». Toutefois, il admet que ces opérateurs privés auront certainement une marge de bénéfice pour service rendu. Une différence qui ne saurait dépasser 300 F CFA. L’adduction d’eau potable dans les communes, elle, est définie selon la densité de la population qui est de plus de 10 mille habitants.

Boyavé Léopold YE
Jude SOME (stagiaire)

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