Corridor Burkina-Ghana : une concertation pour résoudre les difficultés de transport

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Publié le vendredi 22 avril 2016 | Sidwaya

© aOuaga.com par G.S
Présidence du Faso : le nouveau gouvernement prend contact avec le chef de l`Etat
Mercredi 13 janvier 2016. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le nouveau gouvernement avec à sa tête le Premier ministre Paul Kaba Thièba a eu sa première prise de contact avec le chef de l`Etat Roch Marc Christian Kaboré. Photo : Souleymane Soulama, ministre des Transports, de la mobilité Urbaine et de la Sécurité Routière

Une délégation ghanéenne conduite par la ministre en charge des transports, Joyce Bawah Mogtari, a rencontré le ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Souleymane Soulama, entouré de son staff technique, le jeudi 21 avril 2016 à Ouagadougou. Il a été question de trouver des solutions aux difficultés sur le corridor Burkina- Ghana.

Echanger sur l’ensemble des difficultés qui existent sur le corridor Burkina-Ghana et particulièrement sur le port de Tema et de Takoradi, tel a été l’objet de la rencontre entre une délégation ghanéenne et le ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Souleymane Soulama, tenue le jeudi 21 avril à Ouagadougou. Selon la ministre ghanéenne en charge des transports, Joyce Bawah Mogtari, des chauffeurs ghanéens ont été arrêtés à la frontière burkinabè et beaucoup d’entre eux sont pris en otage en quelque sorte parce qu’ils ne peuvent pas rentrer au Ghana. Pour elle, le gouvernement burkinabè vient de voter une loi qui empêche les transporteurs ghanéens de vaquer facilement à leur activité. Pour cela, elle a décidé de venir s’entretenir avec les autorités burkinabè pour trouver des solutions fraternelles et amicales sur ces problèmes, car dit-elle, «En Afrique, lorsqu’il y a un problème on s’assied sous l’arbre à palabre et on discute et c’est sûr qu’on trouvera des solutions». Le ministre Souleymane Soulama pense, pour sa part, qu’il y a eu des malentendus voire un problème de communication sur un certain nombre de documents. Par ailleurs, il a souhaité que les travaux puissent aboutir à des solutions dans l’intérêt des deux pays et pour leur développement et surtout pour le bonheur des populations qui sont des peuples frères. «La majorité des Burkinabé, quand on fait l’historique, viennent pratiquement du Ghana à l’origine», a-t-il rappelé. Puis la ministre Mogtari de renchérir : «Il est difficile de faire la différence entre un vrai Ghanéen et un Burkinabè car les liens entre eux sont assez forts. Il y a des liens de mariage, d’affaires etc. ; entre les deux peuples».

Zeyna OUAMDAOGO
(Stagiaire)