Il se tient depuis le 2 juillet 2013 et ce, jusqu’au 6, au Centre de formation professionnelle de Ouagadougou et à celui de Ziniaré, la première session du Brevet de qualification professionnelle (BQP). La cérémonie officielle de lancement des épreuves pratiques est intervenue le mercredi 3 juillet 2013, à Ouagadougou.
Ce sont au total 199 candidats qui vont à la conquête du Brevet de qualification professionnelle (BQP) qui est à sa première édition. Ce diplôme est le deuxième niveau dans le processus de certification des compétences professionnelles après le Certificat de qualification professionnelle (CQP). Le BQP est l’équivalent du Brevet d’études du premier cycle (BEPC). Pour cette session 2013, 5 métiers sont ouverts à l’intention des candidats. Il s’agit notamment de l’Electricité en bâtiment, de la Maintenance automobile, de la Construction en bâtiment, de la Conception et de la Réalisation de meubles en bois et Construction métallique. Les examens se déroulent principalement dans les régions du Centre et du Plateau central. Pour ce qui est du centre de Ouagadougou, il regroupe à lui seul 169 candidats sur les 199 inscrits, contre 30 pour celui de Ziniaré. Les candidats composent en français dans les métiers sus-cités. Les épreuves se déroulent en deux étapes à savoir, une phase théorique et une phase pratique. « C’est grâce à la certification des compétences professionnelles que l’Etat reconnait et authentifie qu’une personne est pétrie de talent et/ou d’expériences dans un métier reconnu et apte à l’exercer. En participant à la valorisation des compétences professionnelles, le BQP permettra au Burkina de disposer d’une main d’œuvre plus qualifiée sur le marché du travail », a expliqué le conseiller technique, Blaise Daboné, représentant le ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi (MJFPE). Selon lui, c’est depuis 2006 que son département ministériel, à travers le Secrétariat permanent de la Commission nationale de la certification (SP/CNC), a instauré un système de contrôle des compétences professionnelles au moyen de la certification professionnelle. Aussi a-t-il rassuré de l’ouverture progressive de ces examens à tous les métiers identifiés comme porteurs d’emplois. « Dans le souci d’améliorer et de diversifier les prestations suivant les demandes du monde économique, le ministère en charge de la Formation professionnelle entend couvrir progressivement tous les métiers identifiés comme créneau porteur d’emplois aux titres de qualifications professionnelles », a-t-il justifié. Au-delà du CQP et du BQP, il faut noter que le Brevet professionnelle de technicien (niveau Bac) et le Brevet professionnelle de technicien spécialisé (Bac + 2) ont également été créés. Une fois ces niveaux de certification atteints, a indiqué Blaise Daboné, il va falloir envisager la formation de professionnelle de niveau ingénieur. Il a par ailleurs tenu à rassurer les uns et les autres que le gouvernement a pris à bras le corps la question de l’insertion socio-professionnelle des jeunes ayant des compétences. C’est d’ailleurs ce qui explique, selon lui, la création, entres autres, du Programme de formation métier et du Programme spécial de création d’emplois (PSCE). Il a lancé un appel à l’endroit du patronat afin qu’il intègre dans son dispositif de recrutement des jeunes disposant de ces titres de qualification. « Ces titres ne sont pas offerts sans compétence aux jeunes, ils reflètent leur qualification », a t-il conclu .