Les Burkinabè continuent de commenter les 100 jours de Roch Marc Christian Kaboré à la Présidence du Faso. Parmi ceux qui en dressent un bilan positif, il y a Ablassé Kiendrébéogo, un opérateur économique de Bobo-Dioulasso, qui invite ses compatriotes à encourager les actions de développement entreprises par le nouveau président.
L’initiative du Président du Faso de communiquer sur ses 100 jours passés à la tête du pays est une bonne chose, à en croire l’opérateur économique, Ablassé Kiendrébéogo. Selon ses explications, cette vision permet de situer, en toute transparence, la gestion des affaires de l’Etat.
Pour lui, les premières actions fortes du gouvernement sont le renforcement du dispositif sécuritaire après la double attaque terroriste du 15 janvier et du dépôt d’armes de Yimdi.
L’autre point fort qui a retenu son attention, dans le bilan des 100 premiers jours du président Roch Kaboré à la présidence, est la batterie de nouvelles mesures liées à l’employabilité et à l’amélioration de la santé de la mère et de l’enfant.
Et, face au scepticisme de certains quant au succès de l’application de ces mesures sociales, l’homme d’affaires bobolais invite à la compréhension et au sens de discernement des Burkinabè. « Notre pays est comme un malade dont les soins médicaux ne doivent pas occulter la mobilisation et la prise en charge psychosociale », a-t-il expliqué.
Ablassé Kiendrébéogo s’est aussi exprimé sur l’actualité économique diagnostiquée lors de la rencontre du président avec les journalistes, à Bobo-Dioulasso, le 3 avril 2016. Concernant le Système de liaison virtuelle pour les opérations d’importation et d’exportation (SYLVIE) de la douane, diversement appréciée dans les milieux d’affaires, l’ancien président de l’Association des commerçants de téléphones portables partage le point de vue du gouvernement sur la fiabilité de cette innovation technologique mais l’encourage à la sensibilisation des acteurs concernés.
Sur la question de la relance économique de la ville de Sya évoquée par le chef de l’Etat, le promoteur de Yam Koom appelle les nouvelles autorités à s’investir davantage dans la promotion et l’accompagnement des plans d’investissement et à l’assainissement du milieu gangrené par la corruption, le clientélisme ou encore le trafic d’influence.
Correspondance particulière de Alexis Omer