Chaque année, en saison d’hivernage, les services techniques de la mairie de la commune procèdent au curage des caniveaux dans les artères de la ville. Mais aussitôt curés, les caniveaux sont remplis de terre et d’ordures. Que faire ?
Sur l’avenue Sakidi Sanou, les ordures sorties des caniveaux et entassées sur le bas-côté de la chaussée attendent la toute petite pluie pour retourner dans les mêmes caniveaux. Parce que, sorties des mêmes caniveaux, elles n’ont pas été ramassées à temps. Donnant l’impression que le travail n’est pas coordonné entre ceux qui curent les caniveaux et ceux qui sont chargés de les ramasser. A Accart-ville, sur la rue 9.21, longeant les écoles Nord C et D du même secteur, c’est le même spectacle. Les ordures sont sorties des caniveaux mais ne sont pas ramassées. Du même coup, elles obstruent des rues qui ne sont pas déjà assez grandes. Et constituent en même temps de l’insalubrité pour les habitations riveraines. Joint au téléphone, Drabo Seydou, le Directeur des services techniques municipaux a expliqué que son service effectue deux sorties par semaines, parfois trois en fonction du volume des ordures sorties des caniveaux à ramasser. Par ailleurs, il nous apprend que le ramassage de ces ordures est confié à un prestataire privé. Ce n’est donc pas du ressort de sa direction quand bien même elle est chargée du suivi. Seulement, soutient-il, quand ce sont les riverains qui curent les caniveaux et qu’ils n’informent pas à temps sa Direction, ces ordures peuvent durer sur la voie et causer ainsi des désagréments aux usagers. Quant aux cantonniers, c’est-à-dire les jeunes qui curent les caniveaux, ils sont recrutés dans les différents arrondissements de la ville et sont payés à la tâche (par jour). C’est dire que la Direction fait son travail. Mais le mieux aurait été de ramasser les ordures une fois qu’elles sont sorties des caniveaux car les risques de s’y retrouver à nouveau sont plus grands.