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Travaux de Ziga II: le Premier ministre tient au respect des délais
Publié le vendredi 15 avril 2016  |  Sidwaya
Présidence
© aOuaga.com par G.S
Présidence du Faso : le nouveau gouvernement prend contact avec le chef de l`Etat
Mercredi 13 janvier 2016. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le nouveau gouvernement avec à sa tête le Premier ministre Paul Kaba Thièba a eu sa première prise de contact avec le chef de l`Etat Roch Marc Christian Kaboré




Le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, s’est rendu dans la commune de Ziga, le jeudi 14 avril 2016. Après avoir visité les infrastructures de production d’eau potable existantes et celles en cours de réalisation dans le cadre du projet Ziga II, il s’est dit confiant quant au respect des délais.

Comme consigné dans le programme de société du président Roch Marc Christian Kaboré, le gouvernement tient à réaliser l’objectif « Zéro corvée d’eau » d’ici 2020. Le projet Ziga II qui devra mettre fin au déficit en eau potable à Ouagadougou et ses environs de juillet 2017 à 2030 constitue donc un point-clé dans la matérialisation de l’ambition présidentielle. Aussi, le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, s’est rendu à Ziga, le jeudi 14 avril 2016, pour s’imprégner des conditions de production d’eau et s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de Ziga II. Là, les techniciens de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) l’ont d’abord éclairé sur la situation de l’approvisionnement en eau potable de la capitale burkinabè. De leurs exposés, il ressort que Ouagadougou est alimentée par trois barrages : Ziga, Loumbila et Ouaga 3. Pour une production journalière de 164 375 m3, les besoins s’élèvent à 165 339m3/jour en temps normal et 183 738 m3/ jour pendant la période de chaleur d’où des pénuries d’eau. De plus, des casses sur les systèmes occasionnent des pertes de 17%. Ce qui crée un déficit de 47 307 m3 /j pendant la période de forte demande et 28 908 m3/ j le reste du temps. Après ces explications, c’est aux pas de course sous un soleil de plomb que le chef du gouvernement a visité le barrage et la station de traitement de Ziga qui a une capacité de 4500 m3 par heure. Il s’est ensuite attardé sur le chantier de la nouvelle station qui, à terme, aura une capacité de production de 7500 m3/heure. Ensuite, le cap est mis sur Boudtenga, un village situé à 17 kilomètres de Ziga où un réservoir de stockage d’eau potable est en construction.

Assurer un service public de qualité

Il aura la même capacité que celui déjà fonctionnel sur le site, c’est-à-dire 6000 m3. Les travaux seront finis au plus tard le 15 mai prochain, foi des entreprises qui exécutent les chantiers. Celles-ci et le directeur général de l’ONEA, Hamado Ouédraogo ont, par ailleurs, rassuré le Premier ministre du bon déroulement des chantiers de Ziga II dont le taux d’avancement global est estimé à 20%. Qu’à cela ne tienne, elles ont promis qu’elles respecteront les délais. La station de traitement sera donc mis en service le 30 juin 2017 comme prévu. Le Premier ministre s’est dit satisfait de son constat. « L’accès des populations à l’eau potable est indispensable pour le développement de tout pays. C’est en cela que Ziga II est très important car il permettra d’atteindre une production de 417 000 m3 par jour pour un besoin quotidien de 317 000 m3. Il était donc de notre devoir de venir voir l’avancement des travaux car nous tenons au respect des délais pour soulager les populations. Ce que nous avons vu nous rassure », a-t-il indiqué. Cependant, il s’est inquiété des 17% de pertes d’eau produites dans les casses dans les systèmes d’adduction et d’approvisionnement des populations en eau potable après 2030. A ces préoccupations, le DG Ouédraogo a soutenu que l’ONEA a mis en place une section qui travaille à réduire les pertes. Pour ce qui est de l’après-2030, il a soutenu que les réflexions vont démarrer d’ici la fin de cette année sur deux pistes que sont l’exploitation du barrage de Bagré ou la construction d’un autre sur le fleuve Nazinon. Si les explications du DG ont rassuré le Premier ministre, celui-ci a néanmoins invité les responsables de la Nationale de l’eau à s’inscrire dans la dynamique de la culture de résultats. « Il faut prôner la transparence, la rigueur dans le travail et informer les populations des éventuels problèmes. Ce n’est qu’ainsi que vous pourrez assurer correctement le service public de l’eau », a-t-il conclu à la station de pompage de Bendogo (située à la sortie Est de Ouagadougou) où il a achevé sa tournée.


Eliane SOME
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