Burkina : La garde de sécurité pénitentiaire entame une grève illimitée

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Publié le jeudi 14 avril 2016 | Xinhua

© aOuaga.com par A.O
Campagne nationale de reboisement 2013 : les paramilitaires mettent en terre plus de 1 000 plants
Jeudi 22 août 2013. Bissiga (région du Plateau central). Les corps paramilitaires (police nationale, police municipale, douane, Eaux et forêts, garde de sécurité pénitentiaire) ont mis en terre 1 500 plants dans le bosquet du village de Bissiga dans la province de l`Oubritenga (région du Plateau central) dans le cadre de la campagne nationale de reboisement

Les agents de la sécurité pénitentiaire ont entamé, ce jeudi, une grève illimitée sur toute l'étendue du territoire national pour exiger des meilleures conditions de vie et de travail.

Selon le Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire (SYNA-GSP), cet arrêt de travail a pour objectif d'exiger du gouvernement, l'application effective des décrets portant grille salariale et indemnités courantes.

Le personnel de sécurité pénitentiaire a soutenu que cette grève fait suite à une rencontre avec le ministre de la Justice, René Bagoro, "qui avait pris l'engagement de soumettre la question au gouvernement", sans succès.

"Face au mutisme, il ne nous reste plus qu'une seule voie : celle de l'arrêt de travail à travers tout le pays. Cette grève concerne tous les établissements pénitenciers du Burkina", précise le syndicat.

Cependant les grévistes disent assurer le service minimum. Pendant la période de grève, il n'y aura pas d'escorte vers le palais, ni de permis de communiquer et de transfert de nouveaux détenus, paralysant le fonctionnement de la justice.

Fi