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Concertation MATS / partis politiques : les collectivités territoriales éliront des sénateurs à compter du 28 juillet prochain
Publié le mercredi 3 juillet 2013   |  L’Express du Faso


Rencontre
© L’Express du Faso par DR
Rencontre entre M Sadou Sidibé et les partis et formations politiques
lundi 01 juillet 2013. Ouagadougou. M Sadou Sidibé, Secrétaire général du ministère de l’Administration territoriale et de la Sécurité (MATS) représentant le ministre a rencontré les partis et formations politiques.


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Sadou Sidibé, Secrétaire général du ministère de l’Administration territoriale et de la Sécurité (MATS) représentant le ministre a rencontré les partis et formations politiques dans le but d’échanger sur les procédures d’élection de sénateurs devant représenter les collectivités territoriales. C’était le lundi 01 juillet 2013 à Ouagadougou.

Les sénateurs représentant les collectivités territoriales sont au nombre de trente-neuf à raison de trois par région. Afin de mieux expliquer les voies à suivre pour désigner ces sénateurs, le MATS a rencontré les partis et formations politiques burkinabè. Sur la centaine de partis et formations politiques que compte notre pays, seul 8 ont répondu à l’appel du MATS. Etaient egalement présents à cette rencontre, l’ensemble des 13 gouverneurs de régions ; car c’est à leur niveau que l’essentiel du travail va se faire. Qu’il s’agisse du dépôt, de la validation ou du positionnement des candidatures. Il est ressorti au cours de ces échanges que pour être sénateur, le candidat doit remplir certaines conditions. Notamment avoir la nationalité burkinabè, être âgé de quarante-cinq ans révolus à la date de l’élection. Il doit aussi être élu conseiller municipal, n’avoir pas été condamné à une peine d’emprisonnement empêchant son inscription sur une liste électorale, n’avoir pas été déchu par décision judiciaire de ses droits civiques, etc. Il a été également souligné que le mandat du sénateur est incompatible avec l’exercice de toute autre fonction publique exception faite des enseignants titulaires de l’enseignement supérieur et les chercheurs. De même, avec celui du député et également avec plus de deux mandats électifs à caractère local. Par ailleurs il faut noter que les fonctions de chef d’entreprise, de président de conseil d’administration, d’administrateur délégué, de directeur général, ou de gérant de sociétés ayant un objet financier et faisant publiquement appel à l’épargne et au crédit, les sociétés et les entreprises dont l’activité consiste dans l’exécution de travaux, la prestation de fournitures ou de services pour le compte ou sous le contrôle de l’état, d’une collectivité ou d’un établissement sont aussi écartés.

Pour Blaise Sawadogo, Secrétaire administratif du CDP, « cette rencontre est fort intéressante, elle s’inscrit dans la dynamique de la poursuite du renforcement et de la consolidation de la démocratie dans notre pays ». «Elle constitue également le parachèvement du processus qui s’est enclenché avec la mise en place des structures du conseil consultatif sur les réformes politiques avec l’ensemble de ceux qui veulent faire de ce pas un pays de démocratie » a-t-il renchéri.

Etaient présents à cette rencontre le CDP et ses partis satellites. Les partis d’opposition et l’ADF/RDA ont simplement boycotté la concertation.

Adama MANAKOUNOU

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