La justice burkinabè a ordonné début avril le dégel des avoirs d'une dizaine de personnes et de formations politiques soupçonnées d'être impliquées dans le putsch raté du 16 septembre 2015, a-t-on indiqué au Service d'information du gouvernement (SIG).
Les avoirs de ces personnes et formations avaient été gelés il y a six mois sur l'ordre du procureur général du Burkina Faso. La décision visait les auteurs et les complices présumés du coup d'Etat qui avait renversé brièvement le régime de la transition.
Le chef des putschistes, le général Gilbert Diendéré, et 13 personnalités politiques proches de l'ex-président Blaise Compaoré, dont l'ancien ministre Djibril Bassolé, le leader du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-majorité) Eddie Komboïgo et son adjoint Léonce Koné, étaient concernés.
Etaient aussi concernées les partis politiques de l'ancienne mouvance présidentielle.
Le 16 septembre 2015, les soldats de l'ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) ont brièvement renversé le régime de la transition, avant d'être défaits par les manifestants et des colonnes de l'armée régulière.
Après le coup de force, plusieurs personnes soupçonnées d'avoir prêté main forte aux putschistes ont été mises aux arrêts.