Les utilisateurs des matériels informatiques au Burkina sont invités à "prendre conscience des risques" d’insécurité liés aux Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), selon Alain Noël Kaboré promoteur du Salon international de la Sécurité des TIC (SISTIC), face à la presse jeudi à Ouagadougou.
En matière de sécurité du système d’information, "le risque zéro n’existe pas", a dit M. Kaboré pour qui "le maillon le plus faible de la chaine, est l’humain".
"Quel qu’en soit le système le plus sécurisé que vous allez mettre en place (…) tant que l’humain ne sera pas sensibilisé, le système sera compromis", a-t-il poursuivi souhaitant que "tout le monde puisse prendre conscience de l’état des risques mais surtout des solutions disponible qui pourraient réduire au maximum ces risques".
Pour lui "les questions sécuritaires sont de plus en plus à l’ordre du jour (et) ceux qui sont dans le domaine de l’informatique savent très bien que la sécurité est primordiale". C’est pourquoi il faut "mettre en place un certain nombre de parades pour pouvoir sécuriser au maximum le système d’information".
Pour plus de sensibilisation des utilisateurs des TIC, Alain Noël Kaboré annonce la première édition de son salon qui se tiendra du 31 mai au 04 juin.
"Les menaces sont nombreuses, il y a la cybercriminalité : l’usurpation d’identité liées à l’utilisation des réseaux sociaux et des vols de données bancaires", notamment, indique M. Kaboré. Donc l’objectif de ce salon est "de faire une grande sensibilisation pour que tout le monde soit imprégné des menaces qui existent et également proposer des solutions pour parer à toute éventualité", a-t-il soutenu.
Le SISTIC pour son promoteur est "une plateforme de rencontres et d’échanges entre des expertises du domaine de la sécurité, les entreprises publiques et privées, les étudiants, les utilisateurs finaux en vue de la protection des TIC au Burkina Faso".
En avril 2015, des sites web des ministères et institutions du Burkina ont été attaqués par des cybercriminels, avait affirmé un communiqué du gouvernement.
"Nul n’est à l’abri d’une quelconque attaque", a conclu M. Kaboré.
DZO