Politique, société et économie au menu de la presse burkinabè

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Publié le jeudi 14 avril 2016 | Agence de Presse Africaine

© Autre presse par DR
Une vue des unes de journaux burkinabè en langues nationales

Ouagadougou - Les journaux burkinabè ont abordé ce jeudi, des sujets diversifiés où l’on retrouve à la fois des faits liés à la société, à l’économie et surtout à la politique nationale.

Ainsi, le quotidien privé Notre Temps informe que les avoirs de plusieurs partis politiques, initialement gelés suite au putsch manqué de mi-septembre 2015, viennent d'être dégelés.

Le journal qui présente à sa Une, les images de certaines personnalités concernées par la mesure, estime qu'il s'agit d'un "bon début pour la réconciliation".

Toujours en politique, l'hebdomadaire satirique le Journal du jeudi (JJ) montre à sa Une, la caricature du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré entouré de la miss Université 2016, d'un côté et de deux leaders de la société civile burkinabè, de l'autre côté.

Le président Kaboré qui porte une écharpe sur laquelle l'on lit "Miss Kosyam (présidence du Faso, Ndlr) 2016" dit ceci : "100 jours, et je suis toujours aussi beau".

JJ évoquant le débat à propos de la Transition au Burkina Faso, écrit qu'il faut éviter de ‘'jeter l'eau du bain avec le bébé".

En effet, selon le journal humoristique, l'actualité du Burkina Faso est incontestablement marquée par les débats sur le bilan politique et économique de ceux qui ont géré la Transition après l'insurrection des 30 et 31 octobre 2014.

"Les différents déballages sur les cas de détournement ou de malversations sur les deals de parcelles à Ouaga 2000 ont construit un terreau fertile à toutes les controverse possibles", écrit le journal.

Sous un autre registre, le quotidien national Sidwaya affiche à sa Une : "Un mal pernicieux qui déséquilibre les couples", parlant du phénomène de l'infertilité dans certains foyers.

Quant au journal privé, Le Quotidien, il informe que les Gardes de sécurités pénitentiaires sont en grève sur toute l'étendue du territoire national pour exiger l'application de décrets les concernant.
De son côté, le quotidien privé Le Pays publie une interview du nouveau directeur général des impôts, Adama Badolo qui déclare : "Les cas de corruptions seront traités avec la plus grande fermeté".

Toujours dans le domaine de l'économie, Sidwaya renseigne que "la Banque mondiale invite la jeunesse à être plus active" en ce qui concerne l'entreprenariat.

ALK/od/APA