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© aOuaga.com par A.O
Transports en commun : le personnel de la SOTRACO en colère Lundi 17 mars 2014. Ouagadougou. Le personnel de la Société de transport en commun de Ouagadougou (SOTRACO) a manifesté sa colère à l`endroit du directeur général pour exiger une équité dans le traitement salarial et le paiement d`arriérés de salaire |
Les bus de la Société de transport en commun de Ouagadougou (SOTRACO) sont à l’arrêt depuis plusieurs jours, suite à une grève entamée par des agents après le licenciement de certains de leurs collègues par la direction générale de l’entreprise.
Cela fait bientôt une semaine que la situation perdure. Aucun bus ne circule actuellement à Ouagadougou et les usagers sont contraints de se rabattre sur d'autres moyens de transport comme les taxis.
Selon des sources proches de la société, c'est le vendredi 8 avril dernier que la grève des travailleurs de la SOTRACO a débuté. ‘'La manifestation est en réaction au licenciement jugé abusif de certains travailleurs dont des délégués des travailleurs, à l'issue d'un conseil d'administration'', précise-t-on.
Tout serait parti d'un sit-in organisé par le syndicat des travailleurs de la Société de transport en commun de Ouagadougou (SOTRACO), le 22 mars 2016 à Ouagadougou.
Par ce mouvement d'humeur, les manifestants avaient voulu dénoncer ‘'la mauvaise gestion de leur entreprise par la direction générale''. Cette manifestation a été mal appréciée par l'équipe dirigeante de la SOTRACO qui a décidé de sanctionner les meneurs en les licenciant.
C'est donc par solidarité que les autres travailleurs ont arrêté le travail. Ils exigent de la direction générale de la société la levée, sans condition, de la mesure de licenciement.
Actuellement la SOTRACO est paralysée, avec toutes les conséquences que cela comporte. Impossible pour les abonnés de la société de transport en commun, de trouver un bus de la SOTRACO pour leurs courses dans la capitale burkinabè.
A Ouagadougou, les taxis auxquels ont recours certains pratiquent des tarifs équivalant au double de ceux des bus de la SOTRACO.
ALK/cat/APA
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