Syndicalisme et opposition en vedette dans les quotidiens burkinabè

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Publié le mercredi 13 avril 2016 | Agence de Presse Africaine

© Autre presse par DR
La presse nationale dans les kiosques à journaux

Ouagadougou - Les quotidiens burkinabè ont largement commenté ce mercredi les conférences de presse animées la veille à Ouagadougou par, respectivement, le Chef de file de l’opposition politique (CFOP) et la Coalition contre la vie chère (CCVC) sur la situation nationale.

"Situation nationale : La CCVC appelle le gouvernement à prendre ses responsabilités", arbore en première page, le quotidien national Sidwaya qui rapporte que la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l'impunité et pour les libertés (CCVC) a rencontré, hier mardi, la presse pour se prononcer sur certaines questions qui alimentent l'actualité au Burkina Faso.

A ce sujet, le quotidien privé Le Pays fait savoir qu'à propos de l'insécurité et des soupçons de malversations sous la période de Transition, "la CCVC interpelle les autorités".

De son côté, Aujourd'hui au Faso titre : "CCVC : Haro sur la faillite du système judiciaire".
Et le journal de préciser que cette sortie des syndicats fait suite à "la situation sociopolitique nationale, marquée par plusieurs faits dont entre autres, l'aggravation de l'insécurité, le maintien presqu'en état de certains dossiers judiciaires et les révélations sur la gestion peu vertueuse de la Transition, par certains de ses acteurs et animateurs de premier rang".

Le même quotidien privé évoque les 100 jours du président Roch Marc Christian Kaboré, objet d'une conférence de presse, la veille à Ouagadougou, en affichant à sa Une : "Entre hésitations et tâtonnements".

Selon Aujourd'hui au Faso, la rencontre a été une opportunité pour les opposants au régime du président Kaboré de remettre aux journalistes, un mémorandum dans lequel il est dit que "ces 100 jours ont le plus été caractérisés par des hésitations et des tâtonnements".

Dans le même sens, Le Pays écrit en manchette que "le CFOP déplore trop d'hésitations et de tâtonnements", là où L'Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso mentionne : "Le zéro pointé de l'opposition burkinabè".

L'article de L'Observateur renseigne que le Chef de file de l'opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré a relevé que le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, parti au pouvoir) "s'est très bien préparé à conquérir le pouvoir, mais il ne s'est pas préparé à le gérer… Ils tentent de faire du neuf avec du vieux".

Sidwaya, le quotidien national ne dit pas autre chose quand il indique que "l'opposition peint un tableau en noir".

"La formation tardive du gouvernement et la lenteur dans le fonctionnement des départements ministériels ont été également décriés par les conférenciers", écrit Sidwaya qui enfonce le clou en relatant que "le CFOP a désapprouvé l'attitude de certaines formations politiques de l'ancienne opposition qui ont fait allégeance au MPP pour lui permettre d'avoir la majorité parlementaire".

ALK/od/APA