La présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC), Nathalie Somé, s’est entretenue dans la matinée du jeudi 7 avril 2016 à Orodara, avec les forces vives de la province du Kénédougou, sur la campagne d’éducation aux médias que l’institution a lancée le 15 mars dernier à Ouagadougou.
«Médias et participation citoyenne », tel était le thème de cette conférence publique que la présidente du Conseil supérieur de la communication, Nathalie Somé et son équipe, ont organisé à Orodara, à l’intention des forces vives de la province du Kénédougou. Cette conférence dont le thème est évocateur a été animée par Simon Yaméogo, chargé de mission au Conseil supérieur de la communication. Dans son mot de bienvenue, le haut-commissaire de la province du Kénédougou, Sayouba Sawadogo, s’est réjoui du choix de Orodara pour abriter cette rencontre d’importance capitale. Une rencontre qui, selon lui, vient à point nommé et permettra aux populations de mieux maîtriser le rôle des médias dans la couverture des élections. En outre, a-t-il ajouté, celle-ci contribuera à la tenue d’élections libres, transparentes et apaisées. Dans son intervention, la présidente du Conseil supérieur de la communication, Nathalie Somé a déclaré que cette conférence publique est une composante de la campagne d’éducation aux médias lancée le 15 mars 2016 à Ouagadougou, et qui est ouverte à tous les citoyens sans distinction. Elle vise à renforcer la cohésion sociale, la participation citoyenne au Burkina Faso, à garantir l’exercice des droits à la liberté d’expression et de la presse, de manière citoyenne. A en croire la présidente du CSC, il est indéniable que si les citoyens ne comprennent pas le rôle des médias et les règles qui régissent le processus de l’information qu’ils reçoivent, les réactions peuvent induire en erreur et mettre en péril la paix sociale. Dans sa communication, le conférencier du jour, Simon Yaméogo, s’est appesanti sur quatre parties. La première a fait un bref rappel de l’encadrement juridique de la liberté d’opinion et de presse ainsi que les attributions du Conseil supérieur de la communication. La deuxième partie a été consacrée au rôle des médias dans les contextes démocratiques et à la participation citoyenne, condition indispensable au développement social. La troisième partie a abordé l’importance de l’éducation aux médias, et la nécessité pour tous les acteurs d’en prendre conscience. Enfin, dans la dernière partie, le conférencier a évoqué quelques attentes du CSC à l’issue de cette campagne. Tous ces différents points développés ont permis aux participants de mieux appréhender la problématique relative à cette campagne d’éducation aux médias, et de poser des questions d’éclaircissement. A toutes les préoccupations exprimées par les forces vives de la province du Kénédougou, Nathalie Somé et son équipe ont apporté des réponses satisfaisantes. Dans l’ensemble, les uns et les autres ont salué à sa juste valeur cette initiative du Conseil supérieur de la communication, qui leur a permis d’être éclairés sur les missions de cette institution. Enfin, la présidente du CSC a adressé ses sincères remerciements aux autorités locales, notamment au haut-commissaire pour les efforts consentis dans l’organisation de cette conférence publique. Elle s’est aussi réjouie de la forte mobilisation des forces vives de la province autour de cette activité.
Apollinaire KAM