Considéré comme un laboratoire pour le continent, le Burkina a jeté l'éponge la semaine dernière, en assurant que le coton génétiquement modifié (CGM) n'était pas rentable.
« La fibre de coton que nous produisons aujourd’hui est devenue courte », et donc plus difficile à filer, « ce qui signifie que sur le marché c’est une activité qui n’est plus très intéressante pour nous », a expliqué mardi 12 avril à l’AFP le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré. « Le gouvernement a pris des dispositions pour stabiliser la filière », et injecté de l’argent pour aider les producteurs, a-t-il ajouté.
Le 5 avril dernier,Wilfried Yaméogo, directeur de la principale société cotonnière du pays, la Sofitex, a confirmé que l’Association interprofessionnelle du coton du Burkina (AICB) avait décidé d’aller « vers le 100% conventionnel ».
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