Jeudi 7 avril 2016 dans l’après-midi au 159, Boulevard Haussmann à Paris : le Président Roch Marc Christian KABORE a rendez-vous avec ses compatriotes vivant en France. Venus de toutes les régions de la France, les Burkinabè de l’hexagone ont soif d’informations sur la vie de la mère patrie. La salle des fêtes de l’ambassade a refusé du monde pour accueillir le Président du Faso.
Le Chargé d’affaires de l’ambassade du Burkina Faso à Paris, Monsieur Mamadou SANGARE a, au nom de ses compatriotes, souhaité la bienvenue au Chef de l’Etat. Il a par la même occasion exprimé la joie des Burkinabè de France au Président du Faso au moment où il passe le cap de ses 100 jours à la magistrature suprême.
En retour, Roch Marc Christian KABORE a aussi exprimé sa satisfaction de voir cette grande mobilisation. Il a fait le point des actions déjà menées par le gouvernement depuis sa gestion du pouvoir d’Etat pour promouvoir le développement du Burkina.
Au plan politique, il a cité entre autres, l’installation du Haut conseil pour la réconciliation et l’Unité nationale (HCRUN), la tenue prochaine des élections municipales, etc.
Tout en rassurant la diaspora burkinabè de sa place dans son programme de développement, Roch Marc Christian KABORE a fait savoir qu’au titre du développement du capital humain, l’exécutif s’est signalé dans le système éducatif avec le recrutement de 4200 enseignants, la construction d’écoles et de collèges. Dans le domaine de la santé, des actions fortes ont été faites, notamment à l’endroit de la mère et de l’enfant avec la gratuité des soins pour les enfants de 0 à 5 ans.
Le Président du Faso a aussi exposé à ses compatriotes le travail du gouvernement pour résoudre les questions cruciales comme celles relatives à l’énergie, à l’eau et l’assainissement ainsi que les efforts au niveau de l’agriculture, de l’élevage et de la promotion de la jeunesse et de l’emploi.
A travers le jeu des questions-réponses, les préoccupations soulevées par les Burkinabè de France ont concerné tous les secteurs de la vie nationale, en dépit des informations déjà fournies par le Chef de l’Etat dans son mot introductif : la question des milices d’auto-défenses koglwéogo, la question sécuritaire, la santé, le dossier Thomas SANKARA et d’autres questions de justice, les questions relatives à la Transition, la concrétisation des engagements pris pendant la campagne électorale, les relations entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, etc.
Les préoccupations soulevées par les Burkinabè de France ont trouvé des réponses précises de la part du Président du Faso et des ministres.
C’est ainsi qu’il a réaffirmé l’indépendance de la justice, confirmé la séparation du pouvoir, montré sa détermination à ne faire aucune intervention dans les dossiers judiciaires en cours. Pour le cas de l’ancien Premier ministre Yacouba ZIDA, le Président KABORE a dit qu’il « bénéficiait d’une autorisation d’absence qui est expirée depuis le 19 février 2016 et qu’aucune information judiciaire n’est pour le moment ouverte à son encontre » ; toutefois, a dit le Chef de l’Etat, « il est attendu pour s’expliquer sur les reproches qui lui sont faits dans le cadre d’un audit concernant la Présidence du Faso ». Entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, les relations « sont bonnes et ne sauraient se dégrader à la faveur du mandat d’arrêt contre Guillaume SORO », a affirmé le Chef de l’Etat.
Sans pour autant solder toutes les questions au cours de cette rencontre, le Président du Faso et ses compatriotes se sont quittés sur une note de satisfaction réciproque. Les Burkinabè de France ont réaffirmé leur ferme engagement au côté du Président Roch Marc Christian KABORE dans la mise en œuvre de son programme de développement pour bâtir un Burkina Faso de démocratie, de progrès économique et social, de liberté et de justice.
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso