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Sidwaya N° 7450 du 2/7/2013

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Fédération burkinabè de football: Sita Sangaré assène ses vérités à la presse
Publié le mercredi 3 juillet 2013   |  Sidwaya


Le
© Sidwaya par DR
Le colonel Sita Sangaré président de la Fédération burkinabè de football (FBF) annonce l`officialisation du nouveau contrat du sélectionneur national
lundi 1er juillet 2013. La Fédération burkinabè de football (FBF) a organisé un point de presse pour officialiser le nouveau contrat du sélectionneur national Paul Put.


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La Fédération burkinabè de football (FBF) a organisé, lundi 1er juillet 2013, un point de presse pour officialiser le nouveau contrat qu’elle vient de passer avec le sélectionneur national Paul Put. Une occasion saisie par son président, le colonel Sita Sangaré, pour dire ses vérités aux hommes de médias.

« Nous tenons à vous signifier que le vendredi, 28 juin dernier, nous avons signé un nouveau contrat avec le selectionneur national Paul Put ». C’est l’information principale relayée par le président de la Fédération burkinabè de football (FBF), le colonel Sita Sangaré, lors du point de presse organisé, le lundi, 1er juillet dernier. « Il ya des clauses de confidentialité » a vite fait d’ajouter le colonel Sangaré. Cela pour couper court aux éventuelles interrogations de la presse sur tout ce qui entoure le nouveau contrat de Paul Put. Présent à ce face à face avec les journalistes, le selectionneur national a été peu avare. Il a dit être content que tout soit réglé « parce que mon souhait était de rester au Burkina pour faire le travail que j’aime ». C’est au contraire le président de la FBF qui a ravi la vedette à tous. Le colonel Sita Sangaré en a profité pour dire ses vérités à la presse, sur fond d’un cours de journalisme. Il l’a d’ailleurs affiché dans son mot introductif. « Depuis un bout de temps sans que personnellement je ne sache trop la raison, il y a eu des informations largement fausses qui ont été véhiculées dans la presse ». Après le show pouvait commencer. Morceaux choisis.

« Lorsqu’on traite l’information au conditionnel… »

« Il y a certaines presses qui ont traité l’information de façon professionnelle en employant le conditionnel. Vous avez le code de l’information qui est très explicite. Lorsque quelqu’un écrit que l’entraineur Paul Put a démissionné, dites-moi où il ya la vérité ? Lorsqu’on traite l’information au conditionnel je peux comprendre. Lorsque des confrères écrivent que Paul Put a déposé sa démission par l’intermédiaire d’un de ses avocats, cela veut dire quoi ? Est-ce que la personne s’est d’abord assurée que l’entraineur a un avocat au Burkina. Ce sont des informations totalement mensongères ».

« Rien ne m’oblige à prendre le coup de fil de quelqu’un à 21h »

« Justin Daboné de l’Obeservateur Paalga a écrit dans son journal qu’il m’a appelé à 21h. Je suppose que vous n’êtes pas des juristes mais vous savez qu’à partir de 21h l’on ne peut pas effectuer la perquisition.
Rien ne m’oblige à prendre le coup de fil de quelqu’un à 21h. Il faut informer sainement le peuple burkinabè. L’entraineur lorsqu’il arrivait au Burkina, c’est vous très majoritairement qui aviez tiré à boulet rouge sur lui. Maintenant que l’entraineur a fait du bon boulot, les mêmes, qui tiraient à boulet rouge sur lui, n’ont pas le courage d’écrire pour présenter leurs excuses à l’entraineur pour dire qu’ils s’étaient trompés. Ce sont au contraire les mêmes qui sont là pour encore véhiculer des informations fausses ».

" La presse ne peut pas être le porte-parole des éléments tapis dans l’ombre ..."

« C’est comme si les gens s’acharnaient à détruire un travail qui a été abattu. La presse ne peut pas être le porte-parole des éléments tapis dans l’ombre pour véhiculer des rumeurs.
Si nous disons que nous allons intenter un procès, vous allez vous lever pour dire que c’est une atteinte à la liberté de la presse. Mais la diffamation fait plus mal que cela. Il ya même eu des propos dans la presse que je juge irresponsables. Je regrette mais je pense que le journaliste, son travail ne doit pas être de prêcher le faux pour avoir le vrai ».

Yves OUEDRAOGO

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