Cela n'a rien de personnel, assure la présidence. Peut-être, mais l'ex-Premier ministre Isaac Zida est l'une des premières victimes de l'opération « main propres » voulue par le chef de l'État.
Il se voyait déjà ambassadeur à Washington. Pour une agréable et prestigieuse reconversion, mais aussi pour être plus proche de son épouse et de ses enfants, installés depuis plusieurs mois à Ottawa, au Canada. Le 22 décembre 2015, le tout dernier Conseil des ministres de la transition avait adopté un décret faisant de lui le représentant du Burkina aux États-Unis. Sa demande d’agrément avait été acceptée par l’administration américaine, il ne lui restait plus qu’à obtenir le feu vert du nouveau président, Roch Marc Christian Kaboré… Mais, pour Yacouba Isaac Zida, rien ne s’est passé comme prévu.
... suite de l'article sur Jeune Afrique