L’Alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (l’APMP), dans le cadre des 100 jours au pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré, a animé une conférence de presse le 7 avril 2016 au siège du Front des forces socialistes (FFS) à Ouagadougou. Les 26 partis que compte ladite alliance ont exhorté l’exécutif à rester serein pour la mise en œuvre du programme.
Ce ne sont pas des partis de la mouvance présidentielle comme on en a connu par le passé, même si ça y ressemble. Ce qui caractérise fondamentalement l’Alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (l’APMP), c’est que parmi les 26 partis (voir encadré) qui la composent, il y a le parti au pouvoir, le Mouvement du peuple pour le Progrès (MPP).
C’est ce qui a justifié d’ailleurs la présence du président par intérim de ce parti, Salifou Diallo, au siège du Front des forces socialistes (FFS) lors de la conférence de presse ayant marqué les 100 jours au pouvoir du président Roch Marc Kaboré.
Dans une courte déclaration livrée par le président de l’Alliance des jeunes pour l’indépendance et la république (AJIR), Adama Kanazoé, l’APMP a d’emblée justifié sa création : «C’est dans le but de réussir ensemble avec le président du Faso ses engagements d’approfondissement de la démocratie, de justice et de quête du progrès économique et social dans la paix et la réconciliation nationale que 26 partis politiques, principalement de la gauche démocratique, ont décidé, dans une commune volonté et de façon souveraine, de créer l’Alliance des partis et formation politiques de la majorité présidentielle ».
Son appréciation de la conduite des affaires du pays est positive : L’APMP constate avec beaucoup de satisfaction la mise en route par le gouvernement des premières mesures du programme présidentiel en faveur des enfants, des femmes, des jeunes et des populations en général ».
A titre illustratif, on a cité, entre autres, les 4 200 postes à pourvoir au niveau de l’éducation, les 16 000 postes d’agents communautaires de santé, la gratuité des soins pour les enfants de 0 à 5 ans et les femmes enceintes, l’installation du Haut Conseil de la réconciliation et de l’unité nationale.
Cela est loin du populisme, selon les membres de l’alliance, qui n’ont pas manqué de lancer un appel au président du Faso à «poursuivre les réformes économiques, sociales et politiques pour le plus grand bien de notre peuple, loin de toute démagogie et de toute fuite en avant».
Il a fini par conclure : «Nous exhortons le président du Faso et son gouvernement à rester sereins et engagés pour la mise en œuvre de son programme présidentiel ».
Synthèse réalisée par Abdou Karim Sawadogo
Les partis de l’APMP
Le Rassemblement pour la démocratie et le socialisme (RDS)
Le Nouveau Temps pour la Démocratie (NTD)
Le Front des Forces sociales (FFS)
Le Parti pour la Démocratie et le socialisme /Parti des bâtisseurs (PDS /Meteba)
Burkina Yirwa
Le Rassemblement des patriotes pour le renouveau (RPR)
L’Alliance des Forces progressistes (AFP)
La Coalition pour la république /Parti progressiste (CORP)
Le Parti pour la Démocratie et le progrès/Parti socialiste (PDP/PS)
Le front progressiste
L’Union démocratique burkinabè pour la renaissance (UDBR)
Mouvement pour le progrès et le changement (MPC)
Mouvement patriote pour l’alternance (MOPA) Bobo-Dioulasso
Mouvement panafricain des forces unies pour le travail et la renaissance (MP-FUTUR)
Parti Burkina Laafia (PBL)
Mouvement pour la Démocratie et le Développement (MDD)
Alliance pour la République et la Démocratie (ARD)
Union nationale des indépendants pour le changement (UNIC)
Parti national pour le développement et la paix (PNDP)
Mouvement patriote pour le renouveau (MPR /B)
Parti pour le Développement et la Démocratie (PDD)
Alliance des jeunes pour l’indépendance et la République (AJIR)
Conseil national révolutionnaire/Mouvement sankariste (CNR/PS)
Union pour la Renaissance/Patri Sankariste (UNIR/PS)
Mouvement du Peuple pour le Progrès
Parti de la Renaissance nationale (PAREN)