Compétitivité des produits made in Burkina Faso

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Publié le samedi 9 avril 2016 | Sidwaya

© Autre presse par DR
Marcel Sinka, directeur des études et des statistiques sectorielles

L’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM), a présenté les résultats d’une étude d’identification des besoins en métrologie au Burkina Faso, le mercredi 6 avril 2016, à Ouagadougou. Cette étude a permis d’élaborer une stratégie nationale afin de rendre plus compétitives les entreprises.

L’amélioration de la compétitivité des entreprises passe inévitablement par l’utilisation et la maitrise de l’outil métrologique, à savoir la science qui s’assure du respect de la mesure dans tous les domaines : norme technique, transaction commerciale, industrie, protection de l’environnement, santé , télécommunication, etc. Pourtant, selon le constat du président du conseil d’administration de l’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM), Marcel Sinka, il y a une méconnaissance de la métrologie et de ses enjeux par la plupart des acteurs socio-économiques. C’est pour cette raison que l’ABNORM a commandité une étude pour identifier les besoins des entreprises en matière de métrologie. Conduite par le consultant, Jean Yves Arriat, l’étude a permis de définir les orientations stratégiques de l’ABNORM dans le domaine de la métrologie. «Nous avons recommandé à l’ABNORM la construction de laboratoires pour vérifier le respect des normes en matière de pesage, de température et de volume», a commenté le consultant. Selon lui, l’étude a également permis d’identifier les attentes des entreprises. Il s’agit du renforcement des compétences de leur personnel par des formations et des prestations au sein des usines en vue d’améliorer leur compétitivité. Pour M. Arriat, toutes ces recommandations sont valables pour les autres pays de la sous-région ouest africaine.
L’ABNORM a pour mission de garantir d’une part, la conformité des produits et services aux spécifications normatives et réglementaires et, d’autre part, d’assurer la protection des intérêts du consommateur.

Nadège YE