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© Assemblée Nationale par Paulin Piga
Salif Diallo, président de l`Assemblée nationale |
L’Alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP) a jugé satisfaisant le bilan des cent premiers jours du président Roch Kaboré au cours d’une rencontre avec la presse, le jeudi 7 avril 2016, à Ouagadougou. Elle lui a réaffirmé pour l’occasion son soutien pour la conduite de son programme.
Le bilan des cent jours du président Roch Marc Christian Kaboré est satisfaisant à plus d’un titre. Face à une situation sécuritaire délétère dès son investiture marquée notamment par les attaques terroristes et celle de la poudrière de Yimdi ainsi que l’affaire des Koglweogo, le président a réussi, de l’avis de la mouvance présidentielle, à préserver et à renforcer les piliers républicains et démocratiques du Burkina. C’est le bilan qui a fait le président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo, des trois premiers mois du président Roch Kaboré lors de la conférence de presse de l’Alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP), le jeudi 7 avril 2016, à Ouagadougou. Selon lui, le président Roch Kaboré a aussi changé la perception du pouvoir, « servir le peuple » pour un renforcement de la démocratie au Burkina Faso. « Le premier acquis des cent jours est sans conteste le maintien et la consolidation du caractère démocratique de notre pays et la mise en place progressive des institutions », a dit Adama Kanazoé, président de l’Alliance des jeunes pour l’indépendance et la république (AJIR). Un autre acquis, selon lui, est le début de la mise en œuvre de certaines composantes du programme présidentiel. Il s’agit de la création d’emplois pour les jeunes, du lancement du volet eau et assainissement, de la gratuité des soins de santé infantile et maternelle. Sur le plan politique, l’APMP a souligné la création de la commission chargée de proposer un avant-projet de Constitution pour le passage à une Ve République et du Haut conseil de la réconciliation et de l’unité nationale (HCRUN). « Il ne faut pas être démagogue, le président et son gouvernement ne sont pas des magiciens pour résoudre tous les problèmes avec un coup de bâton magique. Le programme est étalé sur cinq ans »,
La visite du président Roch Kaboré à Paris
a laissé entendre Salifou Diallo. Toutefois, il a dit comprendre l’impatience de certains Burkinabè, mais, à l’en croire, il est légitime que le gouvernement mette en place les mécanismes pour des réponses adéquates aux préoccupations du peuple.
Les échanges avec les journalistes ont également porté sur la visite du président du Faso à Paris en France, notamment sur son accueil. Le président du parlement a fait savoir que ce voyage s’inscrit dans l’ordre des visites de travail qui commande une approche protocolaire propre à l’Etat français. « L’essentiel est que le président Roch Kaboré ait eu des entretiens et des séances de travail avec le président français et avec d’autres structures françaises pour défendre les intérêts de notre pays », a déclaré M. Diallo. Pour lui, il n’y a pas lieu de dramatiser cette situation. « Nous ne sommes pas attachés aux choses superflues, même si le protocole entre en droite ligne du respect de notre souveraineté », a-t-il reconnu. L’Alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP) est composée de 26 partis qui soutiennent et défendent le programme politique du président Roch Marc Christian Kaboré. Pour le président de l’Assemblée nationale, cette alliance a été formée pour contribuer, par la réflexion, les conseils, à la mise en œuvre du programme au profit du peuple burkinabè, « non pas pour partager un gâteau ». Lors des futures élections municipales, les partis et formations politiques de l’APMP se soutiendront mutuellement pour rafler le maximum de communes.
Djakaridia SIRIBIE
Yssoufou SAGNON
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