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© aOuaga.com par A.O
Le Comité d’orientation et de supervision (COS) du Plan national de développement économique et social (PNDES) 2016-2020a tenu sa première réunion le 15 mars 2016 à Ouagadougou. Photo : Paul Kaba Thièba, Premier ministre |
Le Fonds monétaire international (FMI) va décaisser 20 milliards de francs CFA au profit du Burkina Faso d’ici à la fin de l’année, a déclaré jeudi le Premier ministre (PM) burkinabè, Paul Kaba Thiéba, à l’issue d’une séance de travail avec l’institution financière.
La délégation du FMI reçue jeudi soir par le Premier Ministre avait à sa tête, la chef de mission Corinne Délechat qui vient d'achever un séjour de deux semaines au Burkina Faso.
"Dès le mois de juin prochain, il y aura un décaissement de 15 milliards de FCFA du FMI pour accompagner le Burkina Faso", a déclaré M. Thiéba, à l'issue de l'audience.
Et d'ajouter qu'en décembre 2016, il y aura la 6e revue du FMI. "Si la mission vient constater que la politique économique de mon gouvernement évolue dans le sens souhaité par le fonds, il y aura un décaissement additionnel de l'ordre de 5 milliards de FCFA", a-t-il indiqué.
De l'avis de Paul Kaba Thiéba, au-delà de l'aide financière de 20 milliards de FCFA, ce qui est important c'est la portée politique et symbolique.
Pour lui, le Fonds monétaire international (FMI) est en quelque sorte le "gendarme" financier du monde.
"Dès que le FMI donne le feu vert, cela encourage les autres, y compris les investisseurs privés, à agir favorablement pour le pays en question", a confié le Premier Ministre.
Il a indiqué que la mission du FMI, après son séjour au Burkina Faso, s'est dit satisfaite de la manière dont la politique économique est mise en œuvre par le gouvernement burkinabè ajoutant que le fonds a trouvé qu'en dehors de la question du salaire tous les autres critères sont bien menés et respectés.
De son côté, Corinne Délechat a confirmé que le Burkina Faso s'est comporté de manière exemplaire, malgré les vicissitudes que le pays a traversé au cours des derniers mois.
Elle a évoqué, entre autres évènements malheureux, l'insurrection populaire de fin octobre 2014, le coup d'Etat manqué de mi-septembre 2015 et les attaques terroristes de janvier dernier.
La chef de mission du FMI a souhaité que l'année 2016 soit meilleure pour le Burkina Faso.
ALK/od/APA
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