La visite de travail du président burkinabé en France se poursuit. Avant un entretien avec le Premier ministre Manuel Valls en fin d'après midi, le président Roch Marc Christian Kaboré a rencontré hier matin son homologue français François Hollande puis le ministre de l'intérieur Bernard Cazeneuve. Au centre des discussions : les questions sécuritaires. Il a aussi été question de l'envoi à Ouagadougou d'éléments du GIGN, le Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale.
En visite en Côte d'Ivoire après l'attentat meurtrier de Grand-Bassam, le ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve avait annoncé que des éléments du GIGN seraient déployés à Ouagadougou. Mais les autorités burkinabè n'avaient pas été consultées préalablement.
L'affaire du GIGN : un «couac»
Hier le président Hollande, qui a par ailleurs salué l'élection de son homologue burkinabè « dans des conditions qui font honneur à la démocratie », y a fait allusion. « Ce sont les pays eux-mêmes, et le Burkina Faso en est parfaitement conscient, qui doivent organiser leur propre sécurité, a rappelé le président français ; et nous, la France, nous devons les appuyer autant qu’il est possible, mais simplement à leur demande. C’est aussi le respect que nous leur devons. Efficacité ne veut pas dire dépendance ».
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