Le Président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a eu un entretien d’environ trente minutes avec son homologue français François Hollande à l’Élysée, ce 5 avril 2016, informe un communiqué de l’ambassade du Burkina en France.
A Ouagadougou,
Une délégation présidentielle très légère, composée de seulement trois ministres, accompagne le Président. Il s’agit de Simon Compaoré de la Sécurité, le ministre du Commerce et le ministre des Affaires étrangères. Une délégation paramétrée pour tenir compte de l’agenda de la visite.
Ce mardi 5 avril au matin, a eu lieu l’audience avec François Hollande à l’Elysée, Les sujets de coopération ont été au menu de l’échange entre les deux Présidents à Paris. Le communiqué informe qu’un accord de financement entre l’Agence Française de Développement et l’Office National de l’Eau et de l’Assainissement, l’opérateur national burkinabè de l’eau, a été signé. Lors de l’entretien accordé à la presse, le Président François Hollande a indiqué, selon l’ambassade du Burkina en France, que le Président Roch Kaboré a été élu « dans des conditions qui font honneur à la démocratie burkinabè ».
Sur la question sécuritaire, notamment les attaques armées constatées dans la sous-région Ouest africaine, le chef de l’Etat burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a estimé que « les populations doivent intégrer désormais le terrorisme dans leur quotidien » car c’est « un phénomène mondial auquel aucun pays n’échappe ». Dans le chronogramme, la matinée de mercredi est largement consacrée aux hommes d’affaires et investisseurs français dans le cadre du MDEF international. Un déjeuner sera offert à l’honneur du Président Kaboré par les dirigeants des entreprises françaises. Il est prévu plusieurs exposés-plaidoyers sur les orientations nouvelles et stratégiques du gouvernement Thiéba pour les investissements public-privé en ces temps où l’Etat burkinabé manque de ressources financières.
Pour rappel, cette visite est la première qu’effectue M. Kaboré après son investiture, le 29 décembre 2015, qui marque le retour du Burkina à une vie constitutionnelle normale à l’issue de 13 mois de transition.