Ce mardi 5 avril 2016, Hadizatou Rosine Coulibaly, ministre burkinabè de l’Economie, des Finances et du Développement et Jean Bernard Dubois, directeur du bureau de la coopération suisse au Burkina Faso, ont signé deux accords de financement sur un montant de 2,4 milliards de FCFA. La somme servira à financer des activités culturelles et à contribuer à l’essor économique et social du Burkina Faso.
La signature de ces accords se veut la preuve de la bonne marche des relations de coopérations entre le Burkina Faso et la Suisse. C’est ce qu’a fait remarquer Jean Bernard Dubois. Le premier accord de financement est relatif au Programme d’Appui au Secteur de la Culture au Burkina Faso (PASEC). A cet effet, le directeur de la coopération suisse fait remarquer « il s’agit d’une subvention de 1, 24 milliard de Francs CFA, qui nous permettra de contribuer au plan d’action de quatre opérateurs culturels partenaires ». Ces structures bénéficiaires sont le Carrefour international de théâtre de Ouagadougou (CITO), la fédération du Cartel, l’institut imagine et l’association fonds succès cinéma. Elle couvre la période 2015-2018.
Quant au second accord de financement, s’étalant sur une durée de quatre années (2015 – 2019), il est relatif au Programme crédit global du bureau de la coopération suisse au Burkina Faso, qui est à sa phase 9. « Il sera également financé sous forme de subvention à hauteur de 1,24 milliard de Francs CFA », confie Jean Bernard Dubois.
En sus, il ajoute que l’objectif est d’apporter rapidement « des contributions financières à des actions spécifiques et ponctuelles ne figurant pas dans les secteurs d’intervention ». A propos de ces secteurs, ce sont entre autres, les études prospectives, les séminaires ou les ateliers de réflexion, les recherches stratégiques, les conférences et bien d’autres.
Par ailleurs, le ministre de la culture des arts et du tourisme Tahirou Barry, tout en remerciant le Gouvernement suisse à travers cet apport, confie « je prends l’engagement et je veillerai personnellement à la mise en œuvre effective et au suivi de l’accord afin que les résultats escomptés soient atteints ».
Guy Serge AKA