Ouagadougou, - Les acteurs du monde de la culture et des medias burkinabè ont entamé mardi à Ouagadougou, des réflexions pour promouvoir la culture burkinabè à l’échelle internationale.
Ce séminaire de deux jours initié par le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) va permettre de définir le contenu de la collaboration (entre artistes et journalistes) pour relever les défis qui s’imposent en matière de promotion de la culture burkinabè, a signifié la présidente de l’institution Natalie Somé.
Mme Somé a précisé que la rencontre se veut également un cadre de propositions concrètes sur de nouveaux quotas de musique burkinabè à passer sur les antennes, d’identification d’autres éléments et de nouvelles propositions de textes sur la promotion de la culture dans les medias.
«La promotion de la culture doit être une obligation pour nous institutions, artistes et médias. C’est à ce prix que nous allons nous faire connaitre» a-t-elle indiqué, relevant le rôle «irremplaçable» que jouent les medias.
Au cours de cet atelier, les participants auront droit à des communications sur la politique nationale de la culture, la promotion de la culture dans les medias à l’heure de la mondialisation de la communication.
«D’ores et déjà, j’annonce solennellement que les conclusions du présent séminaire feront l’objet de textes réglementaires au niveau du CSC», a indiqué la présidente.
Pour le ministre de la Culture Tahirou Barry, la rencontre révèle d’un intérêt certain car dit-il, «nous saurons les mécanismes à adopter pour que nous ne soyons pas envahi dans ce contexte de mondialisation par des valeurs extérieures».
«Mon département ne managera aucun effort pour contribuer à la mise en œuvre des recommandations qui sortiront de cet atelier», a-t- il assuré.
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