L’Unité de vérification de la conformité et de médiation(CRMU) de la Banque africaine de développement(BAD) a entamé lundi à Ouagadougou, un atelier d’information dont l’objectif est de vulgariser le système de plainte contre les effets néfastes induits par des projets financés par l’institution financière.
La rencontre qui se poursuit ce mardi, est destiné aux cellules d'exécution des projets, aux Organisations de la société civile (OSC) et aux médias et porte sur le thème ‘'Gestion des plaintes émanant de personnes ayant subi un quelconque préjudice des projets financés par la BAD''.
Le but poursuivi par l'atelier est d'informer les participants sur les questions de reddition de compte, de revue de conformité et des approches de résolution des problèmes liés aux plaintes relatives aux projets financés par la banque.
De façon précise, il s'agit de mettre en lumière les missions du Mécanisme indépendant d'inspection(MII), administré par le CRMU. Le MII étant un système de recours, opérationnel depuis 2006, qui reçoit et enregistre les plaintes déposées par les OSC et les particuliers.
Il est ainsi attendu, à terme, la constitution d'un réseau d'OSC qui partage des objectifs communs avec le CRMU.
En vue de faire connaitre davantage le MII, les acteurs ont souligné la nécessité pour les populations vivant dans les zones où la banque finance des projets et qui sont négativement affectés (ou susceptibles de l'être), d'être sensibilisées sur ce droit d'exprimer leurs préoccupations auprès de la BAD.
La Secrétaire d'Etat à l'aménagement du territoire auprès du ministre de l'Economie, des Finances et du Développement, Pauline Zouré, s'est réjoui de l'initiative avant d'affirmer qu'un tel mécanisme s'inscrit dans les objectifs même de tout projet.
‘'Il convient que des dispositions soient mises en place pour permettre aux populations d'être entendues et aussi d'être secourues dans leurs besoins'', a-t-elle indiqué.
ALK/cat/APA