La 9e édition du Festival international du rire et de l’humour de Ouagadougou (FIRHO), s’est tenue du 1er au 3 avril 2016. Le thème retenu cette année par le comité d’organisation de ce rendez-vous annuel du rire était « Humour et réconciliation nationale ». Ainsi, 72 heures durant, de nombreux artistes des pays de la sous-région se sont succédés sur les différentes scènes de spectacle.
Arracher le sourire au public, mais aussi tenter d’apporter d’une manière particulière sa contribution à la réconciliation nationale et également faire découvrir de nouveaux talents humoristiques. Tel est l’objectif que s’est fixé le comité d’organisation du FIRHO, à travers la tenue d’un tel évènement. Pour Augusta Palenfo, promotrice de cette initiative, « le rire est thérapeutique ».
Le top de départ a été donné le vendredi 1er avril, au cours d’un diner-gala, qui a vu la participation de certains humoristes conviés à ce rendez-vous. S’en est suivi un spectacle tout public du côté de la maison du peuple le lendemain 2 avril. Et enfin, les rideaux se sont fermés sur ce festival le dimanche 3 avril, par un spectacle pour enfants du côté du CENASA. La particularité de cette édition était la mise sur pied d’un village du rire dans la cour du FESPACO, dénommé « ni wasila », qui veut dire « vient on va rire ensemble ». Des prestations d’artistes musiciens en live, de l’humour, étaient au programme.
Le public ayant effectué le déplacement de ses différents sites, n’a certainement pas regretté sa présence à ces différents spectacles. Car celui-ci n’a pu s’empêcher d’éclater de rire lorsque se succédaient sur scène ces humoristes programmés pour la circonstance. Les artistes venus du Mali, du Togo, de la Côte d’Ivoire, du Gabon et du Burkina Faso ont tous répondu présents : Le Magnifique, Ramatoulaye DJ, Foli-Folo, Cheiknito, Diboti Kevin, La Jaguar, Balla, Augusta Palenfo…
Au terme de cette édition, Augusta Palenfo avoue être satisfaite du fait qu’en dépit de nombreuses difficultés auxquelles le comité d’organisation a fait face ce 9e FIRHO a pu se tenir. « Une chose est de tenir une édition, et une autre est de pouvoir la démarrer. Vu la joie dans laquelle se trouvait le public, je ne peux qu’être satisfaite », a-t-elle déclaré, avant d’ajouter « les salles ont refusé du monde, tous ceux qui nous aiment, étaient à nos côtés. Franchement, je ne demande pas plus que ça ».
Pour la prochaine édition, la promotrice promet de mettre tout en œuvre afin de pouvoir remédier aux imperfections qui ont bien pu être constatées cette année. Ce qui permettra au comité d’organisation de bénéficier de l’assentiment du public.
Guy Serge AKA