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Burkina : Soro, Zida, les « koglweogo »… Ce que Roch Kaboré a dit sur les sujets qui fâchent
Publié le lundi 4 avril 2016  |  Jeune Afrique
Réconciliation
© Présidence par D.R
Réconciliation nationale : le Président du Faso rencontre les membres du Haut conseil
Vendredi 15 janvier 2016. Ouagadougou. Conseil économique et social (CES). Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a rencontré les membres du Haut conseil pour la réconciliation et l`unité nationale (HCRUN)




Le président burkinabè a tenu une conférence de presse dimanche à Bobo-Dioulasso, seconde ville du pays, pour revenir sur ses cent premiers jours à la tête de l'État. Et s'est exprimé, pour la première fois, sur plusieurs dossiers sensibles.

Le cas de Yacouba Isaac Zida
Mi-mars, le président de la République a abrogé le décret de nomination d’Isaac Zida comme ambassadeur du Burkina Faso à Washington. Actuellement à Ottawa, au Canada, auprès de sa famille, l’ancien Premier ministre est par ailleurs pointé du doigt pour des allégations d’actes de corruption lorsqu’il était à la tête du gouvernement. Alors que tout le monde s’interroge sur l’avenir de l’ex-homme fort du régime de transition, Roch Marc Christian Kaboré a rapidement été questionné sur le sujet lors de sa conférence de presse sur ses 100 premiers jours au pouvoir, dimanche 3 avril à Bobo-Dioulasso.

« À aucun moment, le conseil des ministres n’a nommé le Premier ministre comme ambassadeur aux États-Unis. Ça a été une très grande surprise pour nous de découvrir cela dans le Journal officiel. Nous devons mettre fin à cette manipulation et cela appartient aux prérogatives du chef de l’État que je suis », a affirmé Kaboré. « Le général Zida a demandé une permission qui a expiré depuis le 19 mars. Il n’est pas encore rentré. En tout état de cause, il n’a pas d’autre choix que de rentrer (…) Nous n’avons pas besoin de lui donner des injonctions pour cela. Quelqu’un qui assume de hautes responsabilités de l’État doit s’assumer et faire face à ses responsabilités (…) Il doit voir la nécessité lui-même de rentrer d’ici avril pour pouvoir lever le voile de nuages qui plane sur sa gestion et sur les différents points qui ont été évoqués. »
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