L’Institut français n’est pas en reste de cette 18e édition de la Semaine nationale de la Culture (SNC). En plus d’abriter l’exposition littéraire, il a offert du 30 au 31 mars, son plateau aux artistes pour des prestations dénommées « Spectacle pour tous ».
Si certains artistes ont apprécié cette initiative de l’Institut français d’offrir sa scène pour des prestations, d’autres déploreront l’organisation technique, notamment au niveau technique et financier. Qu’à cela ne tienne, mercredi 30 mars, la salle Icare manquait de places assises. Enfants et adultes n’ont pas marchandé leur présence pour suivre les 9 groupes artistiques de diverses catégories. Que de belles prestations de ballets, de chansons modernes, de chorégraphies … avec les majorettes du Centre, les Héritiers de l’art du Boulkiemdé, les Hirondelles du Passoré, les Tout-petits du secteur 2 de Banfora, le Centre Yérébi du Houet, entre autres. « L’initiative de l’Institut français est louable, en ce sens qu’elle nous permet de nous reproduire pour la seconde fois pendant la Semaine culturelle », soutient Bakary Konaté, chorégraphe de la compagnie Ensemble Masaya.
Malheureusement, dit-il, « nous sommes confrontés à un problème d’organisation technique. En plus, nos prestations ne sont pas payantes alors que le ticket d’entrée a coûté 500 francs pour les adultes et 300 pour les enfants ». Pour Amadou Badoum, responsable de la troupe « Les Messagers » de l’Oudalan, se produire une deuxième fois est exaltant pour la troupe qui vient juste de naitre. C’est tout simplement un plaisir pour le responsable de la troupe les Hirondelles du Passoré, qui estime que ces prestations renforcent leur expérience en matière artistique.
Frédéric OUEDRAOGO