Guillaume soro et les réseaux sociaux : « La gouvernance a changé avec les TICs » #aOuaga

NTIC

Guillaume soro et les réseaux sociaux : « La gouvernance a changé avec les TICs »

Publié le jeudi 27 septembre 2012 | Sidwaya

© aOuaga.com par Aristide Ouedraogo
2e session ordinaire de l’assemblée nationale
Mercredi 26 septembre 2012. Ouagadougou, assemblée Nationale. Photo : Guillaume Soro,président de l`assemblée nationale de Cote d`Ivoire

Vos outils

REAGISSEZ

Le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Kigbafori Soro, en visite au Burkina Faso, a lancé une campagne de promotion des réseaux sociaux, le jeudi 27 septembre 2012 à Ouagadougou. C’était en présence du ministre burkinabè en charge de l’économie numérique Gilbert Noël Ouédraogo et de celui délégué à l’alphabétisation, Zakaria Tiemtoré.

Ce jeudi 27 septembre 2012 à Ouagadougou, le président de l’Assemblée nationale ivoirien, Guillaume Kigbafori Soro s’est entretenu pendant plus de deux heures avec les jeunes, patrons de presse, responsables d’entreprises, journalistes, diplomates du Burkina, sur la promotion des réseaux sociaux en Afrique. Pour lui, les africains doivent s’approprier ces nouveaux outils pour ne pas rester en marge de l’évolution de l’humanité. Il est revenu sur sa propre expérience personnelle dans l’utilisation des réseaux sociaux en présentant son site officiel, ses applications mobiles et ses comptes Twitter et Facebook. Toutefois il a reconnu qu’au début il était réticent à utiliser ces outils web. « Quant le ministre Sidiki Konaté m’a proposé pour la première fois de créer un compte facebook, je trouvais que c’était plus des endroits de voyeurisme qu’autre chose. Il faut dire qu’à cette époque j’avais plus besoin de discrétion dans mes activités ». Guillaume Soro a affirmé que c’est au cours de son élection à la présidence nationale qu’il s’est aperçu du rôle que peut jouer les réseaux sociaux dans les relations entre gouvernés et gouvernants. « Dès que j’ai été élu à l’Assemblée nationale, Sidiki Konaté a posté les résultats sur son compte facebook et il y avait des centaines de réactions. C’est-à-dire qu’avant même de sortir de l’hémicycle j’avais une idée de l’opinion que se faisait la population sur mon élection », a-t-il déclaré. Il a confessé que c’est à partir de ce moment qu’il s’est résolue à s’investir dans le domaine des réseaux sociaux en créant des comptes facebook, twitter, blogs etc. Selon lui, l’homme politique est obligé de s’intéresser aux réseaux sociaux de nos jours, car ces outils influencent actuellement la gouvernance des Etats. « Avec les TICs, la gouvernance est devenue difficile, car le peuple est informé en même temps que les gouvernants, d’où la nécessité pour les hommes politiques d’exister sur ces plates formes afin d’avoir certaines informations en temps réel. », a-t-il souligné. Il a annoncé qu’il a pu par exemple régler certaines préoccupations dont il a été informé à travers les réseaux sociaux. Pour son chargé d’études au service de la communication, Marck-Antoine Hodonou, Guillaume Soro du fait de son activisme sur la toile est actuellement classé par certaines institutions comme étant l’homme politique ivoirien le plus influent dans les réseaux sociaux.

« Mon frère et ami facebook »

L’une des personnalités politiques burkinabè la plus présente sur les réseaux sociaux à savoir le ministre burkinabè des Transports, des Postes et de l’Economie numérique, Me Gilbert Ouédraogo, s’est aussi appesanti sur son expérience personnelle. « Au début j’avoue que j’avais également quelques frayeurs à m’intéresser à ces choses, mais au fur et mesure, j y ait pris goût et maintenant je n’hésite pas à poster des messages sur facebook et twitter entre deux rendez-vous », a-t-il indiqué. Pour lui son « frère et ami facebook »(Guillaume Soro) est un exemple à suivre par tous les hommes politiques car les réseaux sociaux à son avis rapproche les gouvernants des citoyens. En revanche, il est revenu sur sa mésaventure à savoir le piratage de son compte qui montre qu’il faut bien sûr utiliser ces outils mais avec prudence. Il a signalé que c’était un de ces « amis facebook » qui a commis ce forfait. « Nous avons réussi à démasqué la personne et je lui ai même envoyé un message pour lui signifier qu’il avait intérêt à ne plus continuer s’il ne veut pas qu’on aille plus loin et il a effectivement arrêté », a-t-il informé. Par ailleurs, il a énuméré certains grands projets de l’Etat burkinabè sur la promotion des TICs. Il s’agit entre autres du e-conseil des ministres, du e-emploi, du e-éducation etc. Les deux personnalités ont en outre invités tous les africains à s’initier à ces nouveaux outils pour faire de l’Afrique de demain un monde où les TICs constituent réellement un levier pour le développement du continent et pour le renforcement de l’intégration.

Raphaёl KAFANDO
Stéphanie Ouédraogo(Stagiaire)

LIENS PROMOTIONNELS

Commentaires