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16e AG du RENLAC : Hervé d’Afrik lauréat du prix PLAC
Publié le samedi 2 avril 2016  |  Sidwaya
Prix
© aOuaga.com par Séni Dabo
Prix anti-corruption 2015 : Hervé d`Afrik du Courrier confidentiel remporte le trophée
Jeudi 31 mars 2016. Ouagadougou. Le palmarès de l`édition 2015 du Prix de lutte anti-corruption (PLAC) a été rendu public à l`occasion de la clôture 16e Assemblée générale du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC). Le premier prix, composé d`un trophée et d`une enveloppe de 1 million de F CFA, est revenu à Hervé d`Afrik du bimensiel Le Courrier confidentiel




Le Réseau national de lutte anti-corruption a tenu sa 16e Assemblée générale ordinaire le jeudi 31 mars 2016 à Ouagadougou. A cette occasion, le prix 2015 de la lutte anti-corruption a été décerné à des journalistes de la presse écrite.

Le prix de la lutte anti-corruption 2015 a été décerné au journaliste Hervé d’Afrik du bimensuel ‘’Courrier confidentiel’’. Les deuxième et troisième prix ont été remportés respectivement par Ladji Bama, et Aïcha Traoré, tous deux du bimensuel, ‘’Le Reporter’’. Ce palmarès a été dévoilé à l’occasion de la cérémonie de clôture de la 16e Assemblée générale ordinaire (AGO) du Réseau national de lutte anti-corruption (RENLAC), le jeudi 31 mars 2016 à Ouagadougou. Le jury du prix, à travers sa présidente Fatouma Sophie Ouattara, a salué la quasi-constance de l’intérêt des journalistes pour ce prix, tout en déplorant l’absence des journalistes de la presse radiophonique à cette édition.

D’où a-t-elle recommandé aux organes de presse de s’intéresser davantage au journalisme d’investigation, et au RENLAC d’étendre la compétition aux productions journalistiques en langues nationales. Cette 16e AGO a été l’occasion de renouveler l’organe dirigeant de l’institution anti-corruption. Le secrétaire exécutif sortant, Claude Wetta a été reconduit à son poste pour un mandat de trois ans, à la tête d’un bureau composé de huit membres avec deux commissaires aux comptes. Dans son discours de clôture, il s’est réjoui de l’adoption d’une loi anti-corruption et du renforcement institutionnel de l’Autorité supérieure de contrôle de l’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-CL) avant de décliner l’orientation des actions que son équipe et lui-même entendent exécuter au cours de leur prochain mandat.

Dépeignant une conjoncture sociale, économique, politique nationale et internationale fortement marquée par l’insécurité et par des scandales de corruption à tout vent, sur fond de blanchiment d’argent, M. Wetta a alors lancé : « Nous sommes vigilants, et le resterons ». De son avis, « un crime est un crime, qu’il soit commis par un dignitaire du régime Compaoré, un dignitaire de la transition, un dignitaire du régime de Roch ou même un dignitaire de la société civile… chacun doit répondre de ses actes ».

Aussi, a-t-il espéré que la justice investira utilement son pouvoir qu’il vient d’obtenir à cor et à cri, pour juger sans complaisance, et dans la transparence, tous les cas de malversations financières qui ont été décelés jusque-là. Le Dr. Claude Wetta et son équipe envisage, a-t-il annoncé, s’intéresser à l’affaire dite des biens mal acquis. « Nous allons collaborer avec l’ASCE-LC afin de découvrir la vérité et obtenir le rapatriement des ressources exportées illégalement », a-t-il émis.

A l’en croire, durant les trois prochaines années, avec un budget d’un peu plus de 300 millions de francs CFA, le RENLAC, en plus de ses activités traditionnelles (théâtre forum, thé-débat, Bande dessinée Kouka) compte vulgariser la nouvelle loi anti-corruption, et produire un film dénommé ‘’Stop corruption’’.Fabé

Mamadou OUATTARA
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