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Mise en oeuvre du nouveau statut de la Fonction publique : le collectif CGT-B veut un chronogramme dans une semaine
Publié le jeudi 31 mars 2016  |  aOuaga.com
Engagements
© aOuaga.com par Séni Dabo
Engagements de la rencontre gouvernement/syndicats de 2015 : le collectif CGT-B exige un chronogramme de mise en oeuvre
Jeudi 31 mars 2016. Ouagadougou. Centre d`éducation ouvrière. Le collectif syndical CGT-B (Confédération générale du travail du Burkina) a animé une conférence de presse pour exiger du gouvernement un chronogramme de mise en oeuvre des engagements pris dans le cadre des négociations gouvernement/syndicats de 2015. Photo : Bassolma Bazié, porte-parole du collectif CGT-B




Le collectif syndical CGT-B (Confédération générale du travail du Burkina) a animé une conférence de presse le 31 mars 2016 à Ouagadougou. Celle-ci a porté sur deux points : la mise en oeuvre des engagements pris par le gouvernement en général en 2015 lors des négociations annuelles avec les syndicats et en particulier la loi 081 sur le statut général de la Fonction publique et les dernières élections des délégués du personnel de l'école internationale 2iE.
Dans la déclaration liminaire lue par le porte-parole du collectif, Bassolma Bazié, il ressort, concernant le premier point, une confusion de chiffres de la part du gouvernement relative au montant de l'incidence financière de la mise en oeuvre de la nouvelle loi sur le statut général de la Fonction publique. Si le ministre en charge de la Fonction publique est en phase avec les syndicats en faisant état d'un montant de 39 225 125 815 F CFA, ce n'est pas le cas de sa collègue en charge des Finances. Foi des syndicalistes, elle évoque plus de 40 milliards de F CFA concernant l'incidence financière. Et le collectif de s'interroger si cette différence de chiffres n'a pas pour seul objectif d'opérer des détournements sur le dos des travailleurs. Le collectif invite simplement le gouvernement à sortir de cette cacophonie et à mettre en oeuvre la nouvelle loi. Dans ce sens, les syndicats qui s'y retrouvent, las d'attendre le chronogramme y relatif à eux promis, donnent un ultimatum d'une semaine aux autorités pour s'exécuter sinon ils déposeront un préavis de grève dont la durée n'a pas été précisée.
Le deuxième point à l'ordre du jour de la conférence de presse est les élections des délégués du personnel organisées le 30 mars dernier à 2iE. Pour le collectif syndical, ces élections, organisées par la direction en violation des textes, sont nulles et non avenues. Il exige leur annulation pure et simple et menace d'aller en grève s'il n'obtient pas satisfaction.
Pour rappel, le collectif syndical CGT-B est composé d'une centrale syndicale et de cinq syndicats autonomes. Il s'agit de la CGT-B, du SATB (Syndicat autonome des agents du Trésor du Burkina), du SYNATEB (Syndicat national des travailleurs de l’éducation de base), du SYNATEL (Syndicat national des télécommunications), du SYNTAS (Syndicat des travailleurs de l’Action sociale) et du SYNATIC (Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture). Le collectif est différent de l'Unité d'action syndicale (UAS) qui compte 22 organisations qui se répartissent en 16 centrales syndicales et 6 syndicats autonomes.

S.D
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