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Le Quotidien N° 805 du 1/7/2013

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La grande Muraille verte : vers l’adoption d’un plan d’action pour lutter contre l’avancée du desert
Publié le mardi 2 juillet 2013   |  Le Quotidien




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Le ministère de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire (MASA), en collaboration avec la grande Muraille verte, organise du 1er au 2 juillet 2013, à Ouagadougou, un atelier régional de validation de la stratégie et du plan d’action de renforcement de capacités. La grande Muraille verte œuvre à lutter contre l’avancée du désert dans les pays du Sahara et du Sahel. La cérémonie d’ouverture de validation du document a eu lieu, le lundi 1er juillet 2013, et a été présidée par le ministre en charge de l’Environnement et du Développement durable, Salif Ouédraogo.
Les pays sahélo-Sahériens sont confrontés, depuis plusieurs décennies, à un déficit pluviométrique récurrent. Le Burkina qui se soucie du développement économique de sa population en a fait une préoccupation et partage avec d’autres pays de la sous-région les mêmes préoccupations. Et, avec l’appui de la grande Muraille verte, une stratégie et un plan d’action de renforcement de capacités des acteurs ont été mis en œuvre. Durant deux jours, les différents acteurs concernés vont se pencher sur la question afin d’analyser les composantes de la stratégie et du plan d’actions de renforcement des capacités aux profits des 13 pays membres bénéficiaires dudit programme.
Pour le représentant des partenaires techniques et financiers, Christian Saelens, la tenue de cet atelier va permettre aux différents acteurs d’échanger et de partager les expériences vécues. Il a poursuivi que cet atelier est l’aboutissement d’un long processus d’analyse pour une relance, car en plus de la sécheresse, les pays membres de la grande Muraille verte sont confrontés à d’autres difficultés.
Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Salif Ouédraogo, a laissé entendre que la tenue de cet atelier traduit la ferme volonté des dirigeants africains, avec l’appui des partenaires au développement, de prendre résolument en charge les problématiques liées à la désertification, aux changements climatiques et à la perte de la diversité biologique. « C’est alors le lieu pour moi de témoigner toute notre satisfaction pour la forte mobilisation et la participation des partenaires au développement, ainsi que de la société civile, à la présente rencontre », a indiqué le ministre en charge de l’Environnement. Il a énuméré quelques difficultés auxquelles sont confrontés les pays sahélo-sahariens. On peut citer entre autres, le déficit pluviométrique récurrent, la combinaison des facteurs anthropiques, la dégradation des ressources naturelles et la baisse des productions agro-sylvo-pastorales. Selon Salif Ouédraogo, cette situation a entrainé la désertion de ces zones arides et semi-arides par les populations. « Malgré les efforts consentis et les réussites ponctuelles enregistrées, force est de reconnaître que les résultats en termes d’efficience et de durabilité des stratégies et programmes mis en œuvre demeurent en déca des attentes », a-t-il souligné. Trois objectifs principaux ont été définis par le gouvernement pour un ensemble cohérent d’interventions. Ce sont : la conservation et le développement des ressources naturelles renouvelables et des écosystèmes, le renforcement des infrastructures et l’optimisation des potentiels ruraux et la consolidation et la diversification des activités économiques et l’amélioration des conditions de vie des communautés rurales locales. Il a exhorté les participants à une grande assiduité et à des contributions enrichissantes. En rappel, la grande Muraille verte est chargée de lutter contre l’avancée du désert. Elle vise le développement multisectoriel pour l’amélioration des moyens d’existence des populations locales dans les zones arides, selon l’administrateur des programmes de l’Association pour le développement de l’Education et de la formation à l’étranger (APEFE), Didier Woirin .

Par Sandrine Ashley GOUBA (Stagiaire)

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