Boussé, - L’Association des Enfants et Jeunes Travailleurs du Kourwéogo (AEJTK) a dressé le 26 mars 2016, le bilan de ses activités de 2015 à Boussé. C’était à l’occasion de la tenue d’un cadre de concertation qui a réuni les acteurs du district sanitaire, les représentants des autorités administratives de la commune et de patients.
En marge de la tenue de sa rencontre trimestrielle avec les acteurs du système de santé de la commune de Boussé, l’Association des Enfants et Jeunes travailleurs du Kourwéogo a tenu un atelier bilan de ses activités entrant dans le cadre de la promotion des droits des couches sociales vulnérables aux soins de santé. Prenant la parole, Michel Ouédraogo Président de l’association faitière du Réseau d’Accès aux Médicaments Essentiels (RAME) au Kourwéogo, a fait une présentation de sa structure.
Les participants ont été ainsi informés des missions, des objectifs, et des acquis de l’association dans les domaines de la promotion de la santé de l’emploi des jeunes et de la protection de l’enfance au Kourwéogo. IL a ajouté que les présentes activités s’inscrivent dans le programme de Plaidoyer pour la sécurisation des stocks des intrants de lutte contre le VIH, la Tuberculose et le paludisme au Burkina Faso Initié par RAME et mise en œuvre par l’Observatoire Communautaire pour l’Accès aux Services de Santé (OCASS).
Ensuite ce fut le tour de Souleymane Sawadogo, agent collecteur, de présenter la synthèse des informations collectées durant les deux derniers trimestres de 2015 au CMA et au CSPS de Boussé. Cet exposé fait ressortir un fonctionnement satisfaisant des différentes unités de soins, le renouvellement régulier des stocks de médicaments essentiels et de réactifs.
Toutefois, le manque d’unités de radiologie et d’échographie constitue des limites à la performance de ses formations sanitaires. Pour finir, les participants ont suivi un exposé de Sadjo N. Héma, membre du comité de plaidoyer, sur la situation des PV/VIH hospitalisés courant 2015 au CMA de Boussé et la nécessité pour la communauté d’assurer pour cette catégorie de patients, des prestations médicales gratuites aux moments les plus difficiles. Les participants ont salué ce cadre qui pour eux vient faciliter la communication entre les usagers et les agents de santé, toute chose qui contribue à la réduction des conflits ont-ils affirmé. Les responsables d’unités de soins ont pour leur part souhaité disposer à l’avance, du programme de passage des agents collecteurs, afin de l’intégrer dans leurs agendas quotidiens.
Daouda BARRO