Le top de départ des éliminatoires de la lutte traditionnelle, comptant pour les activités sportives de la SNC, a été donné le lundi 28 mars sur l’arène du plateau omnisports du stade Wobi à Bobo-Dioulasso. Sur les 140 combattants attendus, 134 seront à l’assaut des titres dans plusieurs catégories à cette 18e édition de la biennale de la fête de la culture burkinabè.
Ce sont le directeur général des loisirs, Bakary Sidibé, représentant le ministre des Sports et des Loisirs, le directeur général de la SNC, Sidi Traoré, et le président du comité national d’organisation de la biennale, Stanislas Médah, qui ont donné le coup d’envoi de ces compétitions de lutte traditionnelle. 134 lutteurs dont 104 hommes et 30 dames issus de 11 régions sur 13 ont investi l’arène du stade Wobi pour conquérir dame coupe avec 40 combats par jour répartis en 2 fois 10, le matin et le soir. Au niveau des 51-55 kg, Guy Théodore Kawané du Centre-Nord a fait défection pour refus des parents selon son encadreur :« il ne travaille pas bien à l’école ». Les frères Goro Mamadou N°2 et Abassa (65-75 kg, Sahel) n’ont pas effectué le déplacement de Bobo-Dioulasso pour maladie pour le premier cité et refus des parents pour le second. Au niveau des 76-85 kg, le retardataire Sanoussa Rouamba a raté le départ du car depuis le chef-lieu de la région du Nord pendant que Mady Yamba (Centre-Ouest) s’est blessé au dernier entraînement avant le départ pour Sya. Adama Ouattara (Cascades) a préféré profiter de ses congés scolaires au bord de la lagune Ebrié en Côte d’Ivoire.
Au niveau des compétitions qui ont démarré par les poules jeunes (46-50 kg), Sévérin Toé (Boucle du Mouhoun) a enregistré sa première victoire face à Nicaise Zida (Centre-Ouest). Ephrem Paré (Boucle du Mouhoun) a également pris le dessus sur Fayçal Sangaré (Centre-Ouest). Chez les filles dans la même catégorie, Martine Sawadogo (Centre-Nord) s’est débarrassée de son adversaire Marie Louise Kazinga (Centre-Ouest). Les gros bras de la lutte burkinabè se sont jaugés le mardi 29 mars et de gros noms circulaient comme Romaric Kawané de la Boucle du Mouhoun (86 kg et plus, Nayala). « Je me suis bien préparé et j’ai confiance. S’il plait à Dieu, je vais terrasser tout le monde », nous a-t-il soufflé. Blaise Démé (75-85 kg, Kadiogo, lui, Il est maître d’EPS et s’est permis de narguer ses adversaires en esquissant des pas de danse guerrière. Il joue néanmoins à la prudence : « c’est une compétition et on ne peut rien dire pour le moment ». Les finales se disputeront le 31 mars prochain.Les éliminatoires du tir à l’arc débuteront le 30 mars et les finales le 31 mars.
Adama SALAMBERE