L’Association des femmes juristes (AFJ/BF) a dressé, le mardi 29 mars 2016 à Ouagadougou, un bilan « satisfaisant » de neuf mois d’exécution des activités du projet « Voix pour la santé : Assistance juridique ».
Depuis juillet 2015, l’Association des femmes juristes (AFJ/BF) assure le volet juridique du projet « Voix pour la santé ». Le mardi 29 mars dernier, à Ouagadougou, elle a marqué une halte pour dresser le bilan de neuf mois d’activités dudit projet. Au cours de cette période, l’AFJ/BF avec l’appui technique et financier de Planned Parenthood Federation of America (PPFA) a mené plusieurs actions dont l’organisation de deux ateliers et la validation de deux études. Selon la représentante de la présidente de l’AFJ/BF, Brigitte Zongo, il s’agit de l’atelier d’échange et de planification entre les partenaires du projet et les prestations de santé sur la santé sexuelle et reproductive (SSR). A cela, elle a ajouté l’atelier de réflexion sur les comportements portant atteintes aux droits de la femme et de la jeune fille.
Au titre des études, Mme Zongo a énuméré celle portant sur les propositions d’amendement du cadre juridique en matière de SSR et celle sur l’élaboration du document analytique sur l’arsenal juridique portant SSR au Burkina. De ces travaux, il est ressorti que les droits de la SSR sont méconnus des femmes et de la jeune fille de même que les textes juridiques y afférents, foi de Brigitte Zongo. « Au terme de ce projet, cet atelier bilan permettra à nos partenaires PPFA, aux institutions œuvrant dans le domaine de la SSR et aux participants de faire des recommandations et des propositions d’améliorations du contenu et de la mise en œuvre du prochain projet », a laissé entendre la représentante de la présidente de l’AFJ/BF.
L’association des femmes juristes a pour vision de faire du Burkina Faso un pays dans lequel les femmes et les jeunes filles jouissent pleinement de leurs droits sans discrimination aucune.
Djakaridia SIRIBIE