Les animateurs de l’administration publique dans la région des Hauts-Bassins, ont échangé le 26 mars 2016 à Bobo-Dioulasso avec le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba. Le chef du gouvernement a rappelé à ces directeurs régionaux, chefs de projets et programmes et directeur généraux de sociétés, leur rôle pour une administration responsable au service des Burkinabè.
Le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba n’est pas allé du dos de la cuillère, ce 26 mars 2016 à Bobo-Dioulasso, pour dire aux animateurs de l’administration dans les Hauts-Bassins, que le service public au Burkina Faso souffre de nombreux maux comme la corruption, le mauvais accueil des usagers ou l’absentéisme. Il faut alors selon lui, opérer un changement, et les responsables administratifs locaux doivent être les relais de ce nouvel engagement pour un service de qualité. L’Etat, foi de Paul Kaba Thiéba, œuvrera pour améliorer la qualité de la gouvernance au Burkina Faso.
Cela passe par la valorisation de la notion de service et la disponibilité des agents. Toujours dans la même dynamique, le Premier ministre a laissé entendre que son gouvernement fera de la lutte contre la corruption, son cheval de bataille et « la tolérance zéro » sera appliquée à tout le monde. Des tribunaux spéciaux seront créés à cet effet. Le chef du gouvernement a annoncé de nombreuses mesures pour moderniser l’administration, parmi lesquelles l’informatisation des services ou la dotation en matériels.
Il a invité les travailleurs à beaucoup plus d’efforts et à une modestie dans les revendications salariales car selon lui, « les indicateurs économiques ne sont pas bons ». Les responsables administratifs présents ont émis plusieurs préoccupations. Elles portent notamment sur l’insuffisance de personnel, le manque de logements décents pour les préfets, l’inégalité dans le traitement des agents publics et le manque de formation.
Répondant à une question portant sur la location à 25 milliards F CFA d’un générateur pour faire face au déficit d’énergie, le Premier ministre a précisé que la location est de 8 milliards F CFA et non 25 milliards, et sera entièrement supportée par une aide financière de la Banque mondiale. Il a annoncé à l’assemblée, les actions que son gouvernement compte entreprendre au cours du quinquennat, pour faire changer et évoluer les choses au Burkina Faso.
Adaman DRABO