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L’Observateur N° 8405 du 28/6/2013

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Ciné droit libre : 7 jours pour trouver une voie à l’Afrique
Publié le lundi 1 juillet 2013   |  L’Observateur


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© L’Observateur par DR
Le chef de file de l’opposition politique, Zéphirin Diabré, et le Pr Luc Marius Ibriga débant sur le thème du festival : “Où va l’Afrique ?”


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C’est parti depuis le dimanche 24 juin 2013 pour la 9e édition du Festival Ciné droit libre. C’est le film «le Président» du Camerounais Jean Pierre Bekolo qui a planté le décor, suivi de débats avec le chef de file de l’opposition politique, Zéphirin Diabré, et le Pr Luc Marius Ibriga sur le thème du festival : “Où va l’Afrique ?”.

Ouagadougou vibre du 22 au 29 juin au rythme du festival annuel “Ciné droit libre”. Cette édition, la 9e, accueille plus de 40 films parlant de la liberté d’expression et des droits de l’homme et qui permettront de répondre à la question “où va l’Afrique ?”, le thème de l’événement. Annoncée pour 18h30 mn, c’est finalement peu après 19h que la cérémonie officielle d’ouverture du Festival a débuté. Et pour conduire les choses, Remi Djandjinou, directeur de la télévision Canal3, était dans le rôle de maître de cérémonie. A la tribune, trois allocutions portant sur le mot de bienvenue et la présentation des différents invités ont été prononcées. L’intervention des partenaires techniques et financiers a devancé celle du président de Semfilms.

Selon Luc Damiba, l’aventure qu’il a entamée il y a neuf ans a pris aujourd’hui une envergure qui dépasse l’espérance du comité d’organisation. «En une semaine, on apprend plus que ce qu’on apprend en une année dans une classe», dira-t-il, pour donner la dimension du festival. Trois courts-métrages sur le thème «où va l’Afrique» et réalisés par de jeunes cinéastes burkinabè ont ensuite été projetés. Il s’agit de «Brouillon Afrique» d’Inoussa Kaboré, d’Afrique Kouamba (les enfants d’Afrique)» d’Abdoul Aziz Nikièma et d’«Africa freedom» de Salam Zampaligré. Trois scénarii originaux, trois regards différents sur le destin de mère Afrique. «Le Président», a été la projection inaugurale du festival.

En une soixantaine de minutes, son réalisateur, le Camerounais Jean Pierre Bekolo, fait le point de la gestion de son pays et pose la problématique de l’après-Paul Biya, l’actuel président. A la fin de la projection, il s’est retrouvé autour d’une table avec le chef de file de l’opposition politique, Zéphirin Diabré, et le Pr Luc Marius Ibriga pour des échanges avec le public. Actualité et contexte obligent, le débat a porté sur les questions domestiques du Burkina Faso. Morceaux choisis : «Pourquoi l’UPC a laissé prendre l’arrondissement 5 ?»; «Quel est le rôle de l’opposition dans les médiations du président Blaise Compaoré dans la sous-région ?» ; “Quelle est la doctrine de l’UPC” ?

Avant de répondre aux questions, Zéphirin Diabré s’est excusé auprès des organisateurs pour cette confusion des rôles tout en espérant que «cela ne serait pas une raison pour ne pas l’inviter pour la prochaine fois». Sans langue de bois, il a répondu aux questions sur lesquelles il a été interpellé. Zéphirin Diabré a appelé les jeunes à instaurer «une vigilance citoyenne» ; seule chose, selon lui, qui peut contraindre les opposants à maintenir leur engagement.

Moumouni Simporé

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